Even maintient son cap
En 2018, le groupe breton a rémunéré 342 euros pour 1 000 litres le lait de ses 734 exploitations.
En 2018, le groupe breton a rémunéré 342 euros pour 1 000 litres le lait de ses 734 exploitations.
La coopérative versera en juin à ses adhérents 11,33 €/1 000 l de retour de résultat qui viendront s'ajouter aux 330,49 €/1 000 l payés en moyenne sur 2018. Un retour de résultat permis pour moitié par l'activité lait, pour moitié par le reste des activités du groupe, notamment le pôle de distribution. " Si le Brexit ne fait pas trop de dégâts, on peut espérer 10 à 15 euros de plus sur 2019, maintenant que les stocks de poudre ont disparu ", indique le président d'Even, Guy Lebars. La coopérative a installé l'an passé trente jeunes (une centaine depuis 2015), très majoritairement en agriculture sociétaire, sur des structures en moyenne de 970 000 litres de lait ; 225 000 litres leur sont attribués, ainsi qu'une aide financière de 13 500 euros.
144 millions d'investissements sur deux ans
Le groupe a reconduit en 2018 son chiffre d’affaires 2017 (autour de 2,2 milliards d'euros, dont 59 % dans le lait), avec 6 140 salariés. Il a investi 74 millions d'euros et budgétisé 70 millions en 2019. 25 millions seront mobilisés sur deux ans par la fromagerie à pâte pressée cuite de Ploudaniel et 22 millions par un nouvel atelier chez Even santé industrie (nutrition clinique et infantile). Actuellement Even réalise 60 % de son chiffre d'affaires sur l'hexagone, 25 % en Europe et 15 % sur pays tiers. Un chiffre que le groupe, qui mise sur l'export et l'innovation, voudrait doubler à horizon 2025. La nouvelle unité de séchage de Créhen de Laïta(1), qui a obtenu son agrément en mai dernier, a conditionné en 2018 près de 3 millions de boîtes de poudre de lait infantile.