Production laitière
En Bretagne, objectif : 100 euros pour 1000 litres de « coût nourrie logée »
Production laitière
Un critère économique qui prend en compte les charges opérationnelles et de structure liées à l´atelier lait.
Après l´objectif des « 30 centimes par litre de lait de coût alimentaire », les Chambres d´agriculture de Bretagne se sont fixés un nouveau challenge : arriver à un « coût nourrie logée » de 100 euros pour 1000 litres de lait produit ! Le coût nourrie logée est un critère économique qui « prend en compte les charges opérationnelles et de structures se rapportant aux vaches laitières, mais aussi les amortissements et frais financiers liés à l´atelier lait », explique Luc Mangelinck, du Centre de gestion d´Ille-et-Vilaine, à la journée lait organisée par la Chambre d´agriculture d´Ille-et-Vilaine. On obtient ainsi un indicateur complet renseignant sur l´efficacité et la cohérence du système d´exploitation pour maîtriser les charges.
Un objectif ambitieux
« Si les charges opérationnelles ont baissé ces dernières années, grâce aux efforts engagés en ce sens, les charges de structure ont par contre dérapé. On constate aussi qu´il existe des marges de progrès pour améliorer l´efficacité économique des exploitations », expose Luc Mangelinck. Sur les exploitations du groupe lait du département, le quart le plus performant présente un coût nourrie logée moyen de 113 E/1 000 l de lait produits, contre 214 E/1000 l pour le quart le moins performant. Globalement, le coût nourrie logée augmente depuis 1999, en raison d´une hausse du prix des concentrés et de la mécanisation des exploitations. En 2001/02, il était, en moyenne, de 156 E/1000 l pour les éleveurs d´Ille-et-Vilaine.
L´objectif affiché d´un coût nourrie logée de 100 E/1000 litres n´est aujourd´hui atteint que par les 5 % meilleurs élevages du département. « Il y a des marges de progrès à faire sur tous les postes (aliments, mécanisation, bâtiments), et particulièrement sur les bâtiments », souligne Luc Mangelinck.
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