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Prix du lait 2024 : Accord pour un prix en baisse entre Bel et l’APBO

Le prix du lait sera en baisse en 2024 par rapport à 2023 et atteindra en moyenne 456 €/1 000 l en 38-32, incluant le prime pâturage et alimentation sans OGM. La nouveauté est une prime à l’utilisation de l’additif Bovaer. Enfin, le volume continue d’augmenter.

Les deux partenaires Bel et l'OP APBO mettent en avant qu'ils accélèrent sur la réduction de l'empreinte carbone des fermes.
Les deux partenaires Bel et l'OP APBO mettent en avant qu'ils accélèrent sur la réduction de l'empreinte carbone des fermes.
© APBO Bel

Pour la 7e année consécutive, le groupe Bel et l’organisation de producteurs APBO ont trouvé un accord qui donne de la visibilité pour l’ensemble de l’année, aux 700 exploitations laitières adhérentes de l’OP.

Le prix du lait conventionnel sous cahier des charges Mon BB Lait est prévu à 456 €/1 000 l, moyenne annuelle 2024, en 38/32 de TB/TP, incluant la prime de 21 €/1 000 l pour l’alimentation sans OGM et l’accès des vaches au pâturage dont bénéficient l’ensemble des exploitations de l’APBO. Une baisse donc par rapport au 471 €/1 000 l de prix moyen 2023.

Pour le lait bio, l’accord est de 525 €/1 000 l en 38/32 pour l’année 2024, en légère baisse par rapport à 2023 qui était à 530 €.

En cas de variation majeure des coûts de production, des clauses de renégociation permettront d’assurer la réactivité du prix du lait, précisent les deux partenaires.

Ils ont également augmenté le volume du contrat les liant. Il sera de 421 millions de litres de lait Mon BB Lait en 2024, contre 415 millions en 2023 et 405 les années précédentes.

Une prime Bovaer pour les volontaires

Une nouveauté pour les éleveurs en conventionnel : ils pourront utiliser le complément alimentaire Bovaer pour réduire les émissions de méthane entérique des vaches. Bel leur versera une prime de 10 €/1 000 l sur la période d’utilisation de l’additif, dès le second semestre 2024, pour compenser le surcoût de la mise en place de l’additif.

Bel et l’APBO « accélèrent la réduction de l’empreinte carbone des fermes laitières, notamment avec le déploiement de cette solution auprès des éleveurs volontaires, détaille un communiqué commun. La totalité des exploitations APBO ont déjà réalisé un diagnostic Cap2’ER, des formations et un plan d’action personnalisé. Par ailleurs, un réseau de quinze fermes pilotes est engagé pour améliorer les techniques d’élevage afin, entre autres, de développer leur autonomie protéique et limiter les émissions de méthane ».

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