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Tourisme

On a rarement, ou même pas, entendu dire du tout cette année : «mon bon m’sieu, ma bonne dame, décidément il n’y a plus d’hiver !» Car, en effet, la France a été gâtée avec le froid, la neige, le verglas, les inondations dues à la fonte des neiges dans certaines régions, bref tout l’éventail des rigueurs qu’apportent cette saison. D’où, l’attente impatiente du printemps, qui sur le calendrier est désormais à portée de main, ce qui ne signifie évidemment pas que le 20 mars, comme par un coup de baguette magique, le baromètre sera brusquement au beau fixe, que dans le thermomètre, le mercure se mettra à grimper crescendo et que l’on pourra ranger nos vêtements chauds au placard. Néanmoins, ce qui est bien normal, chacun se met désormais à rêver de soleil, de mer, de voyages, bref à penser au temps béni des vacances, qui selon l’expression du poète est «ce temps volé au temps». Pour ce faire, tombe à pic ce jeudi 16 mars l’ouverture à Paris-Porte de Versailles de la dernière édition du Salon mondial du tourisme avec près de 700 exposants, concepteurs et designers de voyages. Pendant quatre jours, ces derniers dévoileront les collections printemps-été 2006 : voyages inédits, lieux inattendus, destinations mythiques aux quatre coins de la planète. Une planète, dont l’homme ne prend malheureusement pas assez soin et qui, en bien des endroits, commence à souffrir de son incurie avec, ici et là, les prémices d’un dérèglement climatique d’envergure. Voyages au long cours dans les contrées les plus reculées du globe, découverte de la jungle en Amérique du Sud, pêche au requin en Australie, escalade de la cordillère des Andes, randonnée à dos de chameau au Sahara, plongée sous-marine aux Maldives ou en Nouvelle-Zélande, plages paradisiaques, etc. Mais aussi : voyages culturels placés sous le signe de Mozart à l’occasion du 250 e anniversaire de sa naissance de Vienne à Venise en passant par Prague, croisières de rêve aux Caraïbes, en train avec le Transsibérien jusqu’à Vladivostok, ascension du mont Fuji, la plus haute montagne du Japon, thalassothérapie au Maroc ou en Tunisie, etc. Ou plus près de nous : circuit des villes d’art (Amsterdam, Venise, Florence, Rome), tourisme fluvial en Bourgogne à vitesse... d’escargot, route des vins en Alsace, séjour dans un phare restauré quatre étoiles en Bretagne, etc. Bref, tout est possible, friqués ou pas trop fauchés, il n’y a que l’embarras du choix, mais —reconnaissons-le— quel embarras ! De l’insolite aussi à gogo : ainsi en feuilletant le magazine gratuit “vacances pratiques”, on apprend que pour une somme relativement modique, on peut désormais s’offrir le luxe de s’envoyer en l’air —dans toute l’acception du terme— à 30.000 pieds au-dessus du sol. Lieu des ébats : la cabine d’un bimoteur aménagée en chambre à coucher. Précisions : le vol ne dure que quarante minutes ! Autre découverte pour le moins insolite : on apprend que pour préserver le plus célèbre des monuments chinois, à savoir la Grande muraille, visitée chaque année par quatre millions de touristes, le gouvernement de Pékin a eu l’idée de construire pour les amateurs de graffitis, un faux tronçon de plusieurs kilomètres constitué de briques de marbre. Pour laisser sa marque sur cet endroit visible du cosmos, le visiteur/grapheur devra évidemment acquitter un droit de 999 yuans (environ 100 E). Comme quoi, la Chine communiste a bien appris les leçons du capitalisme ! Quant au tourisme dans l’espace, on sait qu’il n’en est qu’à ses balbutiements et ne concerne pour l’instant que quelques milliardaires américains déjantés et d’avisés hommes d’affaires du Kazakhstan (centre spatial de Baïkonour).

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