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Tendances : yo-yo sur le portuaire en blé

Blé tendre : portuaire ferme, mais irrégulier

Le marché reste ferme sur le portuaire. Toutefois, il semblerait plus hésitant ce mercredi qu’en début de semaine, tout en conservant une marge appréciable par rapport à nos dernières cotations. Ce yo-yo sur les cours s’explique par une certaine demande, et une raréfaction des offres ; tandis que les analystes s’interrogent à la fois sur le rapport dollar/euro (le billet vert s’étant repris, améliorant ainsi la compétitivité de l’origine UE) comme sur les conditions météo mondiales très contrastées avec leurs conséquences éventuelles sur la production. Les offres françaises à l’intervention ont peu progressé, pour atteindre au 6 février 230.027 t de céréales (contre 207.629 t au 30 janvier), dont 183.947 t de blé tendre (162.955 t) et 46.080 t d’orge (44.674). On compte en blé tendre, 161.347 t en région Onic d’Orléans (145.355 t), 22.600 t à Dijon (22.600 t), et en orge 28.160 t à Châlons-en-Champagne (26.754 t), 11.150 t à Orléans (11.150 t), 1.370 t à Nancy (1.370 t) et 5.400 t à Dijon (5.400 t). Au niveau européen, les offres à l’intervention ont progressé plus modérément. Au 29 janvier, elles représentaient, toutes céréales confondues, 7,25 Mt (contre 7,10 au 22 janvier), dont 2,70 Mt de blé (2,61 Mt), 3,26 Mt de maïs (3,23) et 1,29 Mt d’orge (1,26 Mt). La Hongrie reste toujours loin devant avec 3,77 Mt, suivie par l’Allemagne (1,28 Mt), la Pologne (777.000 t), la Slovaquie (447.000 t) et la République tchèque (389.000 t).

Blé dur : marché inexistant

Le marché du blé dur ? Mais de quel marché parlez-vous ? Telle est la réponse qu’invariablement nous recevons de nos interlocuteurs, lorsque nous les interrogeons… En effet, ce marché est pratiquement inexistant au nord comme au sud Loire. A l’international, on signale des achats de blé canadien par le Maroc et d’origine mexicaine par l’Italie sur Ancône, ce qui n’est pas fait pour améliorer nos possibilités de ventes sur ces destinations.

Orge mouture : ferme en portuaire

Marché mieux orienté sur le portuaire, l’intérieur demeurant calme. A noter la recherche des orges natures et des PS lourds en Champagne.

Brasserie : attentisme

Marché morose, avec des malteurs très peu aux achats. Les opérateurs vont commencer très sérieusement à s’intéresser au potentiel des semis de printemps.

Maïs : irrégulier

Marché peu animé avec des cours irréguliers. Mais —semblerait-il— avec une dominante légèrement plus faible ce mercredi que lors de notre précédent point hebdomadaire.

Arvalis et l’AGPM (Association générale des producteurs de maïs) indiquent une nouvelle baisse des surfaces françaises, de l’ordre de 9 % pour 2006, en maïs grain. Au total, il occuperait 1,46 million d’hectares contre 1,6 million d’hectares en 2005. De son côté, rappelons que le ministère de l’Agriculture (Scees) trouve 33.000 hectares de plus en 2005, ce qui donnerait une superficie 2006 de 1,49 million d’hectares. Quoi qu’il en soit, la baisse des surfaces en maïs grain est de l’ordre de 140.000 hectares, ce qui se traduirait par une diminution de récolte d’environ 1,3 million de tonnes. L’année 2005 aura été déficitaire en pluviométrie pratiquement dans toutes les régions. Mais c’est en Poitou-Charentes que la situation est la plus dramatique révèle l’AGPM. On y enregistre en effet une baisse de 25 % des surfaces pour 2006, ce qui ferait alors une baisse de 50 % en deux ans.

Protéagineux : recul de l’intérêt

Malgré la baisse consentie par les vendeurs dans la Marne où quelques affaires sont rapportées pour des volumes restreints, l’activité ralentie sur l’ensemble du territoire. Les prix sont plutôt stables sauf à Creil où la cotation progresse. En féveroles, le marasme se poursuit avec une demande toujours en retrait. Des petits lots en qualité animale ont été échangés dans la Marne.

Oléagineux : calme

La baisse sur le marché de la protéine à Chicago a été compensée par les inquiétudes climatiques en Europe de l’est. La filière biodiesel permet aussi de tenir les prix. Concernant les échanges de graines, ils ont été rares, en colza comme en tournesol. Les prix sont stables à baissiers.

Tourteaux : attente du fond de la baisse

Les tourteaux de soja présentent des prix en recul cette semaine. Toutefois, les besoins sur le court terme sont déjà bien couverts. De fait, les acheteurs restent discrets. De plus, la grippe aviaire continue de freiner tout intérêt sur l’éloigné. Les consommateurs semblent attendre le fond de la baisse, pour obtenir le meilleurs prix, et revenir aux achats. En tourteaux de colza et de tournesol, les échanges sont tout aussi limités compte tenu de la fermeté des prix.

Déshydratés : inerte

Exception faite de quelques transactions en luzernes déshydratées, et encore en faibles quantités, le marché est totalement inanimé. Les pulpes de betteraves déshydratées présentent des prix reconduits, faute de besoin à couvrir.

Issues de meunerie : sans variation

La faiblesse de l’offre se poursuit sur un marché où la moindre demande suffit à faire progresser les prix. Ceux-ci restent toutefois assez stables, la demande étant restreinte.

PSC : étroit en citrus, calme en corn gluten

Quelques affaires en citrus sont rapportées sur l’éloigné, mais le marché reste étroit. Les corn gluten feed trouvent péniblement acheteurs. Marché calme dans l’ensemble.

Légumes secs : actif

L’activité se concentre sur les échanges de pois chiches indiens, bien offerts. Les haricots colorés, en revanche, présentent un manque de disponibilités. Le volume d’échanges général est correct.

Graineterie : le froid stimule l’activité

Les basses températures génèrent de nombreuses affaires sur le marché de l’oisellerie. Ce regain de demande est à l’origine du raffermissement des prix constaté cette semaine.

Graines fourragères : sans changement

L’activité a peu évolué depuis notre dernière édition. Les prix sont inchangés sur un marché plus attentif à la NR qu’aux produits disponibles.

Pailles et fourrages : faibles besoins

Les besoins sont assez faibles cette semaine encore, des quantités de produits sont disponibles. Dans ce contexte, les prix sont inchangés. La tendance est identique au sujet des foins de Crau.

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