Aller au contenu principal

Production animale

Porc : marché fortement baissier

Les prix ont fortement chuté la semaine dernière à Plérin : -2,8 centimes lundi et -5,9 centimes jeudi… Pourtant, le rythme d'abattage est resté satisfaisant pour la période, avec un peu plus de 365.000 porcs dans la zone Uniporc Ouest, et les enlèvements étaient fluides puisque le poids moyen de carcasse a de nouveau perdu 250g.

Comme depuis plusieurs semaines, c'est encore une fois les difficultés rencontrées par le secteur de la découpe qui ont entraîné un regain de pression de la part des abattoirs.

De plus, la baisse affichée sur les autres marchés européens (la cotation allemande a reculé de 10 centimes vendredi dernier, et les abattoirs néerlandais ont encore annoncé une baisse de 8 centimes du prix payé au producteur pour cette semaine,), et la perspective de cette semaine qui comptera seulement quatre jours d'abattage, ne sont pas venues jouer en faveur de la production française…

La découpe veut revaloriser ses marges

Selon les principaux abattoirs, les ventes de découpe étaient très calmes en début de semaine dernière. Cependant, le marché s'est animé avant le week-end, et les ventes de longe et d'épaule notamment étaient enfin dynamiques.

Ils attendaient une stabilisation de leurs tarifs de vente sur la plupart des pièces, ce qui devait être facilité par un commerce concentré sur quatre jours pour le 14 juillet . Seul le jambon rencontrait encore des pressions de prix.

Il faudra cependant rester attentif à l'évolution de nos voisins européens, comme l'Espagne dont les cours sont en recul malgré le début de la saison touristique.

La capacité d'abattage pour cette semaine fériée devrait culminer à 340.000 porcs environ, alors que la capacité en élevage est estimée à plus ou moins 360.000 porcs…

Recul confirmé en début de semaine

Le cours 54 TVM a de nouveau reculé lundi à Plérin : -1,9 centime, soit 1,155 euro/kg.

Cenouveau recul a encore une fois été facilité par les fortes baisses connues sur les autres marchés européens, notamment l’Allemagne.

De plus, avec 4 jours d’abattage seulement, la pression des acheteurs était d’autant plus facile...

Cependant, les ventes en découpe s’animent enfin, et le rythme d’abattage pourrait être insuffisant pour couvrir toute la demande !

Les achats se précipitent en cette semaine de 4 jours, et certains opérateurs redoutent même de manquer de marchandises...

Comme espéré, les prix se sont maintenus pour presque toutes les pièces, ce qui, après la forte baisse du vif, permet enfin aux découpeurs d’obtenir des marges confortables.

Seul le jambon a vu son prix reculer, malgré un rythme de vente qui apparaît fluide...

Les éleveurs espèrent maintenant obtenir enfin une stabilisation du marché. Cette tendance, qui pourrait être facilité par l’évolution du commerce en découpe, restera cependant étroitement subordonnée à l’évolution des marchés étrangers...

Diminution des indices porcelets

Les dernières fortes baisses en porc charcutier ont une nouvelle fois eu raison du marché du porcelet.

Après plusieurs semaines de hausse, puis de stabilité, les indices ITP ont commencé à s’effriter la semaine dernière. Le porcelet de 25 kg perd 5,6 centimes, à 2,192 euro/kg.

Celui de 8 kg recule de 1,087 euro, à 38,610 euro/tête.

Baisse continue des veaux de boucherie

Le prix du veau de boucherie sur les marchés en vif est en net repli depuis le début de l’année 2005 par rapport à la même période de 2004. Selon les données de l’Ofival, le cours de la carcasse 2R3 était de 4,48 euro/kg en semaine 26 de cette année, contre 5,26 euro/kg en 2004 et 4,93 euro/kg en 2003.

Cette tendance s’explique par la progression continue des volumes abattus.

Quelque 20.700 tec (tonnes équivalent carcasse) ont été produites sur le mois d’avril, soit 11 % de plus que l’an passé. Cela provient à la fois de l’augmentation de 6 % du nombre de têtes abattues et de la hausse du poids moyen.

Malgré la mauvaise orientation observée sur le marché des veaux de boucherie, les cours des veaux laitiers restaient orientés à la hausse. Les offres étaient restreintes, ce qui empêchait toute pression des intégrateurs.

Selon l’Institut de l’élevage, le tarif du veau français de 45-50 kg a gagné 22 euros en un mois pour atteindre 246 euros début juin. Cette hausse n’a cependant pas permis aux cours de retrouver leurs niveaux des années précédentes.

Fin juin, la tendance s’est inversée et les cours tendaient à diminuer.

Les apports de marchandises se sont faits un peu plus importants et, sans amélioration du commerce des veaux de boucherie, les intégrateurs n’ont pas hésité à faire rapidement baisser les prix.

Nouvelle tendance la semaine dernière : la demande demeurait régulière avec des offre plus limitées, les cours étaient reconduits, notamment en Normands et croisés.

Vers une baisse des disponibilités en 2010

Selon l’Institut de l’élevage, le cheptel européen de vaches diminuera d’ici à 2010. Une question se pose : «L’Europe peut-elle disposer d’autant de veaux avec moins de vaches ?»

Selon eux, de nombreux facteurs (spécialisation des cheptels, modernisation laitière, etc.) peuvent influencer l’évolution de la production.

Il semble finalement que la diminution du cheptel de vaches, estimé à 3 millions de têtes, pourrait entraîner une baisse de 2,55 millions de veaux.

D’autre part, nos importations en provenance des Pays tiers pourraient augmenter de 200.000 têtes. Autant de veaux du Royaume-Uni pourraient également revenir dans le circuit.

Par conséquent, une réduction des disponibilités en veaux de l’Union européenne à 25 de 2,15 millions têtes est prévue.

Ovins : des ventes plus dynamiques

La semaine dernière a été marquée par la reprise de la consommation. Les apports d’agneaux français et européens n’étaient pas excessifs et la demande était plus active, notamment dans le Sud de la France. En vif, les cours restaient stables.

Cette semaine, le pont du 14 juillet va entraîner des mouvements de population. Dans les régions du Sud, les besoins pourraient se faire plus étoffés. Sur les marchés en vif, les bons laitons se maintiennent, tandis que la marchandise commaît quelques réajustements. En brebis, les professionnels attendent le retour de la demande italienne.

Volaille : le commerce s’active

La demande s’est fortement activée dans les zones de villégiature avant le 14 juillet où les rôtissoires vont tourner à plein régime ce week-end.

Les prix élevés sur les côtes entraînent en parallèle une raréfaction de la marchandise dans les régions urbaines, où les tarifs sont donc aussi en progression.

Les poulets PAC A et fermiers sont les premiers à profiter de cette amélioration du marché, suivis par les découpes dinde pour la fabrication de brochettes et autres grillades.

Les prix restent très bas pour le lapin, même si la demande n’est pas trop mauvaise pour la saison. L’offre reste large.

Œuf : les gros calibres sont moins présents

On a observé un peu de bousculade avant le week-end du 14 juillet, ce qui a permis une très nette remontée des calibres L et XL, très peu disponibles.

L’offre restait abondante pour les œufs moyens et petits, qui n’ont donc que peu profité de l’amélioration du marché.

Les opérateurs espèrent que les mesures mises en place par le CNPO, et notamment le vide sanitaire obligatoire de 5 semaines, permettront d’alléger l’offre pour la rentrée.

Selon les dernières prévisions de l’Itavi, la production entre la mi-août et la mi-septembre serait en recul de 5,4 % par rapport à la même période de 2004...

Les plus lus

Décès de Michel Soufflet, fondateur du groupe éponyme de négoce de céréales

Michel Soufflet est mort le dimanche 8 décembre 2024 à l'âge de quatre-vingt-quatorze ans.

Moisson 2024 - Quel pourcentage des blés français sera sous la norme des 76 kg/hl ?

L’enquête d’Arvalis et FranceAgriMer sur les blés français, qui fournira ses résultats définitifs le 18 septembre prochain,…

Moisson 2024 - Seules 4,1 Mt de blé tendre français pourraient être exportées sur pays tiers

Avec une moisson complexe en France et dans le monde, la filière blé tendre hexagonale à l’exportation va souffrir. Elle…

Céréales et oléoprotéagineux bio : une récolte 2024 qualifiée de « mauvaise » à « catastrophique » selon les bassins

Les retards enregistrés par les moissons empêchent de donner des chiffres de production précis à l'heure actuelle.

Moisson 2024 - L'Ukraine accepte de limiter ses exportations de blé

L’Ukraine s’est mise d’accord avec ses partenaires commerciaux sur le volume de 16,2 Mt de blé exportables sur la campagne…

Congrès des grains Dijon/Nancy : une campagne 2024-2025 décevante et complexe à gérer en céréales

Le Congrès des grains Dijon/Nancy s’est tenu le jeudi 5 septembre à Dijon, post moisson de céréales d’hiver et à l’approche de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne