Port de Bordeaux
Avec 8,22 Mt, le trafic du port de Bordeaux en 2006 a confirmé les prévisions arrêtées en début d’année et déclinées dans le budget de l’Etablissement. Il ressort notamment que les trafics céréaliers se sont diversifiés. La stratégie commerciale de la place portuaire visant à gagner des parts de marché sur les céréales à paille, blé notamment, a en effet permis de limiter l’impact de la forte chute des exportations de maïs (-6,5 % au global sur les céréales). Par ailleurs, on peut noter la nette consolidation des trafics liés aux biocarburants. En effet, le trafic des huiles poursuit sa forte progression (+36%), tiré par le marché libre d’Amsterdam. Les développement des biocarburants, dont Saipol à Bassens sera un acteur en 2008, vont renforcer la consommation locale d’oléagineux et d’huiles. Enfin, deux éléments imprévisibles ont, par ailleurs, contrecarré le dynamisme de l’activité portuaire. D’une part, les importations d’aliments pour le bétail, qui ont subi de plein fouet l’infléchissement de la demande en consommation de volailles, suite à l’impact de la crise de la grippe aviaire, avec -32 % sur les tourteaux de soja; d’autre part, la fermeture de l’usine Soferti, qui génère une diminution du trafic d’engrais de presque 10 %.