Aller au contenu principal

OMC

LES ÉTATS-UNIS ont accepté les propositions de l’OMC de juillet dernier comme base de négociation pour parvenir à un accord multilatéral sur l’agriculture, à condition que les autres pays membres fassent de même, a annoncé le 19 septembre à Genève Crawford Falconer, qui préside les pourparlers sur ce secteur. « Je ne les avais jamais entendu dire cela auparavant. Ce n’est pas une petite chose », a déclaré l’ambassadeur néo-zélandais, tout en voyant dans cette évolution américaine un « signe positif ». Concrètement, cela signifie que Washington accepte de réduire ses subventions agricoles dans la fourchette de 12,8 à 16,2 milliards de dollars par an, suggérée en juillet par Crawford Falconer. Washington refusait jusqu’à présent de descendre en dessous des 23 milliards.

Pour Charles Hanrahan, spécialiste de la politique agricole américaine au Congrès des États-Unis, « la nouvelle position américaine sur les négociations de l’OMC n’est pas surprenante ». Il explique qu’en raison de la hausse des prix mondiaux, le coût de la politique agricole américaine a fortement baissé, atteignant 11 Md$ en soutiens internes en 2006. L’administration souhaite toutefois conserver de la marge au cas où les agriculteurs auraient besoin d’aides plus fortes du fait d’un déclin des prix. Et Charles Hanrahan rappelle que la position américaine est conditionnée à « un accord des Européens pour baisser leurs droits de douane entre 66 % et 73 % ». « Reste à savoir quelle sera la réponse de l’UE », affirme-t-il. Bruxelles salue en tout cas « cette évolution positive » et Peter Mandelson, commissaire européen au Commerce, « encourage toutes les parties à faire de même ».

Les plus lus

Un palmier à huile
Prix des huiles végétales : quelle tendance pour les prochains mois ?

Les prix des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont nettement renchéri ces dernières semaines, dans un…

Déchargement d'un bâteau d'engrais TSP (Triple super phosphate) en provenance de Sfax (Tunisie)
En quoi consiste le partenariat sur les fertilisants signé entre le Maroc et la France ?

L’interprofession Intercéréales a signé un partenariat relatif aux fertilisants avec l’Office chérifien des phosphates. Si les…

<em class="placeholder">champ de blé au Minas Gerais, au Brésil</em>
Le blé sud-américain relève le défi du changement climatique

La disponibilité en eau, le renouvellement variétal et le non-labour sont les atouts dont disposent le Brésil et l’Argentine,…

Drapeau du Maroc posé sur un bureau.
Commerce français de céréales : quel bilan tirer de la rencontre officielle France-Maroc ?

L'expert d'Intercéréales Yann Lebeau avertit qu'en termes commercial, la visite du président de la République française…

Blé en Ukraine : le commerce et la production s’en sortent bien, rapporte Fastmarkets

Les coûts du Fobbing ont baissé en Ukraine, revenant à des niveaux proches de ceux observés avant la guerre début 2022.

Un graphique sur écran noir.
Blé et Maïs : « L’offre décroît et la demande n’est pas très dynamique... avec des stocks de report prévus à 584 Mt », selon le CIC

Alexander Karavaytsev, économiste du Conseil international des céréales (CIC), dispose d’une vision très prudemment haussière…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne