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Nutrition équine

LES SEPT principaux fabricants d’aliments pour chevaux réunis au sein du Cnef (Club de nutrition équine français) ont présenté, le 25 janvier à Vincennes, la charte qualité destinée à lutter contre la contamination accidentelle par des substances naturelles interdites. Signée en juillet dernier, cette charte entend répondre aux problèmes, rencontrés « une cinquantaine de fois depuis une dizaine d’années »de « dopages involontaires », explique l’association. Cette pollution fortuite, qui peut avoir lieu lors des phases de production, de stockage ou de transport, est lourde de conséquences dans le milieu hippique de compétition. En effet, si l’alimentation équine ne représente que 1,5 % du marché français de la nutrition animale (250.000 t/an), le monde des courses mobilise des sommes importantes liées en particulier aux paris de millions de joueurs sur les champs de course. En 2006, les mises ont atteint 8,1 Md€ (dont 15 % reviennent à l’État). L’enjeu d’un contrôle positif est donc colossal. Cela se traduit par une multiplication des contrôles (25.000 par an dans les compétitions nationales et internationales), par ailleurs de plus en plus précis,… et donc par un accroissement du nombre de cas de dopage avérés.

Pour les adhérents du Cnef, représentant les 11 principales marques françaises d’aliments chevaux et assurant 80 % du marché hexagonal, cet engagement n’est qu’une étape supplémentaire dans la maîtrise des risques de contamination. En effet, les industriels ont instauré, lors de la création de l’association dès 1994, un guide de bonnes pratiques applicables tout au long de la filière.

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