Multiples effets du CO2 sur les rendements
Le réchauffement climatique affecte les rendements céréaliers par la hausse des températures, du CO2 atmosphérique et la diminution de la couche d’ozone entre autres. Voici quelques impacts physiologiques du réchauffement climatique sur une plante. Le CO2 a un effet anti-transpirant sur les plantes, diminuant l’évaporation de l’eau. De plus, le CO2 est un élément nutritif essentiel aux céréales, son augmentation induirait une progression des rendements.
L’affaiblissement de la couche d’ozone augmente les doses d’UV reçues par les plantes et diminue leur capacité photosynthétique. L’élévation de la température perturbe le métabolisme et les sécheresses empêchent la bonne croissance des plantations. En effet, une hausse anormale de température a pour conséquence une réduction de l’accumulation d'amidon dans la graine, le rendement se voit donc diminuer. En revanche, l’accumulation d’azote n’est presque pas touchée. Les grains ont donc un taux de protéine plus élevé (rapport protéine/amidon).
Depuis une dizaine d’années, nous constatons que le réchauffement climatique était défavorable aux récoltes car même si certains effets directs (CO2) semblent positifs pour la plante, les effets négatifs (réchauffement, ozone…) surpassent largement leurs actions bénéfiques et les rendements ont peu évolué.