Maïs et sorgho
COMME le révèle notre confrère de la Ffcat, “ Actualités Agricoles ”, la Commission européenne a décidé de durcir les critères d’accès à l’intervention du maïs et du sorgho. Elle présente sa décision comme un moyen de prévention contre le risque d’altération de la qualité pour des céréales susceptibles d’être conservées en stockage de longue durée. Face aux observations de la profession quant à l’opportunité et la cohérence des modifications projetées, Bruxelles n’a que très modérément amendé son projet initial. Le règlement CE n° 1572 /2006 du 18 octobre 2006, publié au JOCE L 290 du 20 octobre, porte ainsi modification du règlement de base n°824/2000 qui fixe les procédures de prise en charge à l’intervention. Il est applicable à compter du 1 er novembre 2006. Ce règlement modifie les critères de qualité requis pour l’accès du maïs et du sorgho à l’intervention, les tolérances, bonifications et réfactions ainsi que les caractéristiques minimales acceptables, dans les conditions suivantes : teneur maximale d’humidité ramenée à 13,5 % (contre 14,5 précédemment) ; réfactions de 0,20 €/t par 1/10 e de 13,1 à 13,5 % d’humidité et bonifications de 0,10 €/t par 1/10 e de 12,4 à 10% ; taux maximal de grains brisés ramené à 5 % (contre 10 % précédemment) ; tolérances et réfactions inchangées (0,05 €/t par 0,1 % au-delà de 4 %) ; taux maximal de grains chauffés par séchage ramené à 0,5 % (contre 3 % précédemment) ; seuil minimal de 71 kg/hl pour le poids spécifique du maïs ; réfaction de 0,50 €/t en dessous de 73 kg/hl et de 1 €/t en dessous de 72 kg/hl. Ce dernier critère n’existait pas jusqu’alors pour ce produit.