Meunerie
Le nombre de moulins français recule en 2020
La Meunerie française a mis à jour sa fiche statistique pour l'année 2020. De nombreux postes affichent des reculs par rapport à l'année 2019, d'autre progressent comme le secteur biologique.
La Meunerie française a mis à jour sa fiche statistique pour l'année 2020. De nombreux postes affichent des reculs par rapport à l'année 2019, d'autre progressent comme le secteur biologique.
En l’espace d’une année, la meunerie française a perdu sept unités de production et une entreprise par rapport à 2019, respectivement aux nombres de 384 et de 329 en 2020, selon la fiche statistique 2020 publiée par l’Association nationale de la meunerie française le 12 octobre.
Le secteur a vendu moins de farine l’an passé avec 3,8 Mt commercialisées, dont 186 000 t à l’export (vs 3,93 Mt en 2019 dont 195 532 t à l’export) pour un volume de blé écrasé de 4,9 Mt (5 Mt en 2019). Dans ce contexte, le chiffre d’affaires 2020 a logiquement reculé, à 1,6 Md€ contre 1,7 Md€ l’année précédente.
Le secteur employait en 2020 environ 6 100 emplois. Enfin, la meunerie française a tout de même conservé sa deuxième place sur le podium européen et s’est maintenue au 10e rang mondial, concernant la production de farine.
Hausse des importations de farine
Alors que la France avait importé 249 213 t de farine en 2019, elle en a reçu 270 900 t en 2020, soit une progression de plus de 8,5 %. Ces farines proviennent essentiellement de l’Union européenne, et plus particulièrement d’Allemagne qui représente plus de 70 % de ce volume.
Côté exportation, on notera que le débouché UE a progressé, en 2020, à 70,1 % contre 60,4 % l’an dernier. À l’inverse, la destination africaine passe de 22,8 % à 14,1 % des ventes de farines à l’étranger.
La production de farine biologique en progression
Sur le segment de la farine biologique, la production hexagonale enregistre une hausse de 12 % en 2020 avec 152 060 t produites (135 900 t en 2019), dont 49 % du volume est destiné à la panification, 28 % aux industries alimentaires et 15 % à la vente en sachet, le reste étant exporté.