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Technologies numériques
La technologie au cœur de la démarche CRC

S'emparer des nouvelles technologies, blockchain ou pas, est un enjeu majeur pour la filière CRC. Mais en gardant constamment à l'esprit la valeur ajoutée apportée aux adhérents.

Marc Bonnet, directeur général de la filière CRC, veut mettre les nouvelles technologies au service d'une valeur ajoutée apportée à ses adhérents
© CRC

Les démarches sur la certification, l’obtention d’un label ou l’adhésion à un cahier des charges semblent être des points de la supply chain se prêtant bien à l’introduction d’éléments de technologie blockchain, ou autre en matière de traçabilité, de collecte et d’exploitation des données.

« Une enquête de 2020 auprès de 1057 personnes montrait que 54 % des consommateurs ont besoin de garanties sur l’origine du produit, 44 % veulent des éléments de traçabilité sur les ingrédients et 34 % sont très attentifs aux impacts de la production sur l’environnement. Nous partageons ce constat, que nous avions fait dès 2018 avec Intercéréales », explique Marc Bonnet, directeur général de la filière CRC (culture raisonnée contrôlée). D’où le lancement de pilotes pour la production d’un biscuit et d’une baguette en boulangerie artisanale, articulée autour de l’utilisation d’un QR code.

« Se mettre en mouvement sur ces aspects de technologie est important et nous voulons aller plus loin dans la réflexion. Un groupe de travail a été créé pour étudier comment ces données peuvent être intégrées, mais avec le constant souci de savoir comment ce travail supplémentaire permet de générer de la valeur, pour le consommateur, l’agriculteur et le fabricant de produits finis », poursuit Marc Bonnet.

Des éléments de travail pour un cahier des charges seront disponibles fin mai pour apporter de la valeur et des services aux adhérents CRC. La technologie blockchain sera prise en considération, comme le « machine learning » ou encore l’« internet des objets » (IoT). Les premières solutions sont attendues pour fin 2021.

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