Huiles et graisses : le plus light des postes alimentaires des ménages
Les achats d'huiles et graisses alimentaires ne cessent de régresser en France. Ils ne représentaient plus que 2,5 % du budget des ménages en 2012, contre 7 % en 1960, selon une synthèse de FranceAgriMer de janvier. Cette dépense était, il y a cinquante ans, plus conséquente que celle en produits sucrés, dont la part a progressé de 6 à 8,6 %. Les matières grasses sont devenues le poste alimentaire le plus faible, celui des épices et sauces s'étant hissé de 2,1 à 4,1 %. Les matières grasses étant présentes dans de nombreux produits élaborés, la mesure des achats ne traduit pas la consommation de lipides, note le document. Par ailleurs, le budget alloué aux huiles et graisses « diminue au fur et à mesure que le statut financier est plus élevé ».
À noter que sur la même période, les dépenses liées à l'achat de pain et de céréales ont évolué irrégulièrement. Elles sont passées de 16,9 % du budget alimentaire des ménages fançais en 1960 à un plus bas de 14,4 % en 1970. En 2012, elles atteignent 15,9 %, en croissance régulière depuis les années 1990.