Guillaume Garot recherche "des solutions solides" pour le pôle frais Doux
« Nous avons dix jours devant nous pour trouver des solutions solides pour le pôle frais », a déclaré le ministre au Télégramme de Brest, à la suite de la décision, le 1er août, du tribunal de commerce de Quimper de prononcer la liquidation judiciaire du pôle « frais » du groupe volailler Doux. « Nous sommes en contact avec les différents repreneurs potentiels pour obtenir la meilleure offre pour chacun des sites ». Guillaume Garot a indiqué sur RMC avoir réuni les élus des sites concernés, le soir de la décision, au ministère où il a également rassemblé les repreneurs. « Je veux convaincre les uns et les autres de faire une offre, de faire en sorte qu'un maximum d'emplois puisse être sauvé dans chacun des sites. Ce ne sera pas chose facile », a-t-il expliqué. « L'enjeu qui est devant nous, c'est la restructuration de la filière avicole française, parce qu'on ne peut pas s'en tenir là ». Il a cependant réaffirmé qu'il n'y aurait pas d'argent public et d'engagement de l'État sans contrepartie sur l'emploi et la modernisation de l'outil de production.