Aller au contenu principal

Prix à la consommation
Envolée des prix du pain et des produits céréaliers en novembre, selon l'Insee

La farine, les pâtes alimentaires et certains produits à base de céréales sont particulièrement concernés.

Encore une forte inflation des prix à la consommation en novembre 2022 (trait en rouge)
© Insee

Sur le mois de novembre 2022, les prix à la consommation du segment « pain et céréales » ont progressé 1 % par rapport au mois d’octobre (+ 3 % par rapport à il y a trois mois ; + 11,8 % sur douze mois). Dans le détail de ce segment, ce sont les postes de la farine (+ 26,2 %, + 4,9 % et + 1,9 % respectivement sur douze mois, trois mois et en novembre 2022), des pâtes alimentaires / couscous (+ 22,6 %, + 5,2 % et + 2,2 %) et des autres produits à base de céréales (+ 20,2 %, + 3 % et + 0,7 %) qui ont subi les hausses les plus importantes.

Les prix du riz ont progressé de 15,9 % sur douze mois (+ 5,8 % sur trois mois et + 2,2 % sur un mois), ceux des pizzas, quiches et plats avec céréales de 12,4 % (+ 4,1 %, + 1,5 %) et ceux des autres produits de boulangerie de 10,8 % (+ 3,1 % et + 0,8 %).

En revanche, les prix des céréales pour le petit déjeuner n’ont augmenté « que » de 10,4 % en douze mois (+ 2,4 % et + 0,8 %) et ceux du pain « que » de 9,8 % (+ 2,1 % et + 0,8 %).

En comparaison, l’Insee note que la hausse des prix alimentaires s’accentue légèrement sur un an : + 12,1 % en novembre sur douze mois (après + 12 % en octobre). Pour novembre seulement, elle est de 0,5 %. Pour les boissons alcoolisées, la progression est de + 5,3 % sur novembre après + 5 % en octobre.

Contexte inflationniste

Toujours pour comparaison et de façon globale, « l’indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 0,3 % sur un mois, après + 1 % en octobre. Les prix de l’énergie (+ 0,9 % après + 5,8 %) et – dans une moindre mesure – des produits manufacturés (+ 0,4 % après + 0,8 %) ralentissent. Les prix des services restent quasi stables en novembre (+ 0,1 % après + 0 % en octobre) » écrit l’Insee. Sur un an, « les prix à la consommation augmentent de 6,2 % en novembre 2022, comme en octobre. La hausse des prix des produits manufacturés (+ 4,4 % après + 4,2 %) et de l’alimentation (+ 12,1 % après + 12 %) s’accentue légèrement. Les prix des services augmentent sur un an à un rythme proche du mois précédent (+ 3 % après +3,1 %). Enfin, les prix de l’énergie ralentissent (+18,4 % après +19,1 %), notamment du fait du moindre dynamisme des prix des produits pétroliers (+ 17,9 % après + 19,9 %), et ce malgré la diminution des remises sur les carburants mi-novembre » précise les spécialistes de l’Insee dans sa parution.

Il convient aussi de souligner que l’inflation sous-jacente (l’inflation hors phénomènes conjoncturelles) continue de croître dans l’indice générale des prix à la consommation. Elle atteint + 5,3 % en novembre 2022 après + 5 % en octobre.

Les plus lus

Dirigeants des BRICS+ réunis à Kazan, en Russie
BRICS+ : pourquoi une nouvelle bourse de céréales est proposée par la Russie à ses partenaires ?

Les pays des BRICS+ (regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, l'Afrique du Sud, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie et les…

Un palmier à huile
Prix des huiles végétales : quelle tendance pour les prochains mois ?

Les prix des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont nettement renchéri ces dernières semaines, dans un…

<em class="placeholder">Epandage de solution azotée dans une parcelle de blé tendre au stade début montaison.</em>
Pourquoi les prix des engrais risquent de flamber à l’horizon 2026

La mise en place d’une taxe sur les émissions de carbone des engrais importés dans l’Union européenne devrait renchérir le…

Déchargement d'un bâteau d'engrais TSP (Triple super phosphate) en provenance de Sfax (Tunisie)
En quoi consiste le partenariat sur les fertilisants signé entre le Maroc et la France ?

L’interprofession Intercéréales a signé un partenariat relatif aux fertilisants avec l’Office chérifien des phosphates. Si les…

Tournesol 2024 : une production française autour de 1,5 million de tonnes ?

Françoise Labalette, directrice adjointe de Terres Univia, tempère le catastrophisme ambiant, rappelant que, si l’année 2024…

<em class="placeholder">champ de blé au Minas Gerais, au Brésil</em>
Le blé sud-américain relève le défi du changement climatique

La disponibilité en eau, le renouvellement variétal et le non-labour sont les atouts dont disposent le Brésil et l’Argentine,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne