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Flower power

Alors que la construction de la filière bioéthanol avait nécessité l’intervention du gouvernement pour mettre producteurs et distributeurs face à face, les protagonistes des bio-énergies de seconde génération s’investissent de leur propre chef dans les débats et travaux collectifs (cf. ci-contre). Gageons que la fin du monopole sur le marché du gaz et de l’électricité aux particuliers, effective depuis le 1er juillet en France, aura participé à cette dynamique exemplaire. En effet, craignant, on l’imagine, de se faire distancer par la concurrence, Gaz de France et Poweo ne pouvaient courir le risque de ne pas être de la partie. Au Royaume-Uni, l’ouverture du marché du gaz, un temps favorable aux utilisateurs, a finalement accéléré l’inflation des prix. Si, au vu de cet exemple, nous pouvons douter de l’intérêt de la libéralisation pour le consommateur, elle semble en tout cas avoir le mérite de galvaniser les discussions autour de l’avenir des agro-énergies. La question du développement de ces nouvelles sources énergétiques ne manquera sans doute pas de susciter des oppositions. Déjà certains s’inquiètent de l’investissement industriel, et donc économique, que leur lancement implique alors même que les outils de production d’éthanol sont encore loin d’être rentabilisés. Mais avec des lobbies aussi puissants que ceux de l’agriculture et de l’énergie, nul doute que les protagonistes de ces filières sauront faire entendre leurs voix à Bruxelles et déployer toute leur énergie…

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