Export de blé tendre sur pays tiers, une bonne dynamique depuis décembre
L'export de blé tendre sur pays tiers ne cesse de progresser, au niveau de l'UE comme de la France. Au 4 mars, les engagements de l'UE s'affichaient à 21,5 Mt, soit 49 % de plus que lors de la campagne 2012/2013 à la même période. À fin février, le chiffre était de 8,3 Mt pour la France, contre 6,9 Mt l'an passé à la même époque.
L'Algérie, des achats de 3,8 Mt
« Les chargements au départ des ports français restent très soutenus depuis le mois de décembre, et ce malgré la concurrence des marchandises de la zone mer Noire et de l'augmentation de l'euro face au dollar (+3 % entre le 3 février et le 6 mars) », explique FranceAgriMer (FAM). Le Maghreb reste le premier client du blé hexagonal. À la fin février, les volumes vendus se montaient à près de 5 Mt, soit une hausse de 32 %. L'Algérie reste en tête, avec des achats de 3,8 Mt (+36 %). Néanmoins, FAM a revu à la baisse son chiffre pour l'ensemble de la campagne sur pays tiers à 11,4 Mt, contre 11,5 Mt dans son estimation de février. En parallèle, l'établissement a également révisé le chiffre sur l'Union européenne à 6,67 Mt (-125.000 t). En conséquence, le stock de report passe de 2,83 Mt à 2,92 Mt.
Du côté des orges, les exportations sur pays tiers sont quasi stables par rapport à 2012/2013, à 1,4 Mt contre 1,2 Mt. Sur les huit premiers mois de la campagne, l'Arabie saoudite représente notre premier débouché avec 42 % de parts de marché, suivi de l'Algérie. À noter que la Jordanie a passé commande pour 100.000 t, « un volume jamais égalé depuis 2006/2007 ». Si la Chine est notre principal acheteur d'orges de brasserie, elle ne compte pour l'instant que pour 6,1 % du total exporté.
En ce qui concerne le maïs, 300.000 t ont été chargées vers pays tiers, un volume similaire à l'an passé, dont 47 % vers la Corée du Sud et 24 % vers la Norvège.