Congrès de Lyon : et vogue la galère !
Ambiance décontractée, mais activité commerciale limitée, lors du Congrès des grains de Lyon qui fêtait sa 125e édition.
Le Congrès des Grains de Lyon, qui s’est déroulé le 26 septembre au Novotel Lyon Gerland, a attiré près de 250 professionnels de la filière. Ce troisième congrès des grains français de la nouvelle campagne —après celui de Dijon et la Bourse exceptionnelle de Paris— a confirmé le difficile départ commercial de 2005/2006 et l’ambiance d’inquiétude qui règne sur le marché.
Les opérateurs, qu'ils soient négociants, coopératives, meuniers, fabricants d’aliments du bétail ou encore courtiers et chargeurs, se sont donc retrouvés sur les bords du Rhône comme chaque année pour évoquer les timides débuts d’une campagne particulièrement calme par rapport au volume d’activité habituellement enregistré à cette époque de l’année. Xavier Bernard, président du Comité d’organisation du Congrès des grains de Lyon (Comig), a d’ailleurs souligné cette situation de blocage des marchés et souhaité que tout soit fait pour que la compétitivité des céréales françaises soit restaurée. Le président du Comig a également évoqué la disparition de Robert Weber, ancien courtier à Chamalières, qui s’est éteint la semaine dernière. Il a rendu hommage à ce grand professionnel «un fidèle du Congrès de Lyon», a ajouté Xavier Bernard.
Pour son 125e anniversaire, le Congrès des grains de Lyon a quelque peu chamboulé les habitudes, en conviant les congressistes à un déjeuner-croisière sur le Rhône, une bonne manière de prendre le large…