Chrysomèles – modalités de la participation financière de l’Etat
Dans un arrêté du 2 août, le ministère de l’Agriculture précise les modalités financières de sa participation aux frais occasionnés par la lutte contre la chrysomèle. Celle-ci s’inscrit dans la mise en place d’un mécanisme de solidarité, la profession prenant en charge l’autre moitié de l’indemnisation des producteurs touchés. Pour les agriculteurs en zone focus, l’Etat couvrira au plus 50 % du préjudice financier, défini par le différentiel de marge brute lié à l’obligation de ne pas cultiver de maïs plus d’un an sur trois. Il indemnisera au maximum 50 % des coûts de traitements effectués contre les adultes l’année de la découverte et contre les larves l’année suivante. En zone de sécurité, où le maïs ne peut être cultivé plus d’un an sur deux, la prise en charge de l’Etat est plafonnée à 40 % pour le préjudice financier et 20 % pour les traitements.
Le réseau de surveillance de la chrysomèle a permis de détecter depuis le 1er juillet 33 insectes dans les régions Rhône-Alpes, Alsace et Bourgogne. C’est ce qu’a indiqué le ministère de l’Agriculture dans un communiqué de presse du 31 juillet, premier point officiel sur ce ravageur du maïs depuis le début de campagne.