Afrique du Sud : les opportunités pour le blé tendre français se confirment
Dans une de ses lettres d’information, la Mission économique française de Johannesburg évoquait il y a quelque temps les atouts de notre blé pour aborder le marché sud-africain, un marché en croissance rapide. Elle expliquait que grâce à ses caractéristiques et à son prix, il paraissait mieux correspondre que les blés américains, argentins et allemands au besoin des meuniers locaux de mélanger des blés importés aux blés de leur pays. Ces atouts pourraient être d’autant mieux valorisés, exposait la Mission économique, que le gouvernement sud-africain a abaissé il y a quelques mois ses droits de douane à l’importation de blé. C’est sur cette toile de fond que s’inscrivent les initiatives les plus récentes de l’organisme de promotion de nos céréales, France Export Céréales, en Afrique du Sud. Des entreprises de meunerie de ce pays —France Export Céréales entretient des relations avec le secteur depuis trois ans— ont testé il y a quelques semaines en laboratoire des échantillons de blé du sud-ouest de la France. L’une d’elles, parmi les plus importantes, a décidé d’acheter plusieurs milliers de tonnes pour un essai grandeur nature. Pour France Export Céréales, il faut parvenir à ce que le blé français soit référencé en Afrique du Sud, alors qu’il n’y est aujourd’hui exporté que par à coups, en fonction quasi-exclusivement d’opportunités de prix. France Export Céréales envisage par ailleurs de faire découvrir prochainement à plusieurs de ses interlocuteurs notre filière de production/collecte-stockage/exportation de blé lors d’un voyage d’études en France.