La science participative pour mieux cerner la vulnérabilité des espèces végétales au gel
Pour recueillir des données sur la sensibilité au gel des arbres fruitiers et autres espèces végétales, les chercheurs de l’Inrae et du CNRS appellent les citoyens à partager leurs constats des dégâts via le réseau d’observation des botanistes francophones Tela Botanica. Une plateforme est en ligne pour participer à cette démarche et aider les scientifiques.
Pour recueillir des données sur la sensibilité au gel des arbres fruitiers et autres espèces végétales, les chercheurs de l’Inrae et du CNRS appellent les citoyens à partager leurs constats des dégâts via le réseau d’observation des botanistes francophones Tela Botanica. Une plateforme est en ligne pour participer à cette démarche et aider les scientifiques.
Après cinq nuits de gel, c’est l’heure du bilan pour la profession agricole. C’est l’arboriculture qui est la plus touchée. En vigne, les dégâts vont concerner les cépages les plus précoces. Cet épisode climatique est particulièrement difficile pour les arboriculteurs et viticulteurs qui ont déjà connu une situation comparable en 2021. Cette année, les scientifiques de l’Inrae et du CNRS appellent les citoyens à partager leurs constats des dégâts via le réseau d’observation des botanistes francophones Tela Botanica.
[Appel à participation] Vous avez été témoin de dégâts causés par le gel sur la végétation ? Les chercheurs du CNRS et d'@INRAE_France ont besoin de votre aide pour évaluer l'ampleur des dégâts. #phenologie#Gel2022https://t.co/Syml0xXiSU
— Tela Botanica (@TelaBotanica) April 5, 2022
Informations détaillées et photos
Pour chaque signalement, il faut penser à « bien expliquer les dégâts observés en commentaires et surtout à joindre des photos », souligne l’association des « telabotanistes ». A cet effet, Tela Botanica a créé un outil de saisie spécifique à l’épisode de gel 2022. L’association naturaliste invite les intéressés à communiquer six types d’information:
Pour contribuer, il suffit de faire part des informations suivantes pour chacune des observations :
-
nom de l’espèce (ou variété) touchée,
-
lieu des dommages (point géo localisé ou nom de commune),
-
le pourcentage de dommage (<10 ; <25 ;<50 ; >50%),
-
organe touché (bourgeon, feuille, fleur, jeune fruit),
-
stade de développement de la végétation (bourgeons gonflés, bourgeons en train de s’ouvrir, feuilles sorties, fleurs sorties, jeunes fruits en formation),
-
situation (plante/arbre isolée, plante/arbre en massif).
Les observations seront répertoriées sous forme de cartographie, promet Tela Botanica sur son site web. Les données ainsi recueillies alimenteront les travaux de l’Inrae et du CNRS sur la vulnérabilité des différentes espèces au gel.
Dans le Nord et le Pas-de-Calais, des dégâts liés au #gel ❄ sont à déplorer en #arboriculture, notamment sur les poiriers 👇 #NordPasdeCalaishttps://t.co/kKVR7IJXQO
— Terres et Territoires (@TerresetTerr_) April 5, 2022
Lire aussi « [Météo] Le gel sera encore très grave cette année pour l’agriculture »
Lire aussi « Gel : Jean Castex promet " un fonds d’urgence si nécessaire " »
Lire aussi « Pruneaux d’Agen : le gel va entraîner des pénuries »