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La Ruche qui dit oui ! se lance dans l’approvisionnement de la restauration

Après avoir abordé le commerce de détail depuis 2020, le réseau s’organise afin de pouvoir

s’adresser aux différents secteurs de la RHF.

la ruche qui dit oui
© Olivier Cochard

Le réseau La Ruche qui dit oui ! fête cette année son dixième anniversaire. En une décennie, il s’est développé fortement, mais a évolué. En 2020, il a inauguré son premier magasin à Sceaux (Hauts-de-Seine) et le troisième a ouvert ses portes mi-septembre à Vincennes (Val-de- Marne).

Aujourd’hui, La Ruche qui dit oui ! entend développer son activité sur la restauration en lançant une activité BtoB. « Historiquement, le réseau a toujours été BtoC. Nous avons senti qu’il fallait rendre les circuits courts encore plus accessibles », explique Clémence Fernet, responsable de la communication externe. L’agenda politique était aussi propice au lancement. « La mise en place de loi Egalim au 1er janvier prochain nous a renforcés dans notre volonté d’entrer dans cette dynamique. Il s’agit de donner accès aux produits locaux et de saison au-delà du foyer des consommateurs », explique-t-elle.

D’abord sur Lyon et Lorient

Pour ce développement, le réseau La Ruche qui dit oui ! s’est rapproché de l’entreprise lyonnaise Via Terroirs qui devient « La Ruche qui dit oui chez les pros ». Créée en 2015, celle-ci organise les circuits courts entre professionnels et producteurs à Lyon (Rhône) et Lorient (Morbihan). Pour ces échanges, elle a conçu une plate-forme digitale qui crée des « marchés alimentaires de territoire » réunissant les producteurs et les professionnels de la restauration à proximité (collective et commerciale) et de la distribution.

Le service entend répondre aux besoins des territoires qui souhaitent, par ailleurs, développer et organiser l’alimentation locale. « La Ruche qui dit oui chez les pros » pourra donc s’appuyer sur les 5 000 producteurs pour l’approvisionnement et les 770 points relais du réseau pour la logistique. « Nous sommes vraiment conscients, qu’en termes de volume, cela sera différent de l’activité BtoC, précise Clémence Fernet. Tous les producteurs ne seront pas actifs au même moment. Certains n’auront peut-être pas la capacité ou le désir. Le projet en est juste à ses débuts. »

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