Communication
#iciLaTerre - La parole collective des agriculteurs se fait entendre
Ils en ont « ras- le-bol d'entendre tout et n'importe quoi » et veulent « rétablir les faits » et peut-être riposter à leur manière. Trois agriculteurs des Yvelines ont décidé de prendre la parole auprès du grand-public. En septembre, ils vont créer un numéro vert que tout un chacun pourra appeler pour poser des questions directement à des agriculteurs.
Ils en ont « ras- le-bol d'entendre tout et n'importe quoi » et veulent « rétablir les faits » et peut-être riposter à leur manière. Trois agriculteurs des Yvelines ont décidé de prendre la parole auprès du grand-public. En septembre, ils vont créer un numéro vert que tout un chacun pourra appeler pour poser des questions directement à des agriculteurs.
Ils sont originaires des Yvelines, ils s’appellent Fanny, Jérome et Olivier. Tous trois ont créé un collectif afin de permettre à la profession de « prendre la parole auprès du grand public », « participer aux débats sociétaux » et « lutter contre les idées reçues ». C’est ainsi qu’ils présentent leurs objectifs dans l’Union agricole. Depuis le lancement de l’opération, « leur initiative a gagné tout le territoire, via le réseau de la FNSEA », explique le journal, « et trois à quatre personnes ont été sollicitées dans chaque département ».
L’idée est de faire entendre la voix des agriculteurs dans les débats qui les concernent. « Nous souhaitons reprendre la parole sur tous les sujets polémiques : génétique, protection animale et végétale, conduite d'élevage, transformation... », explique Jérôme.
#iciLaTerre est présent sur les réseaux sociaux.
Sur Facebook, le 23 août, le collectif a déposé un message pour protester contre une publication osant faire un parallèle entre les « gazés par les nazis » durant la seconde guerre mondiale et les « gazés par Monsanto » en 2019.
Sans doute vont-ils pouvoir pousser un autre grand cri en apprenant le nouvel acte de vandalisme découvert ce 27 août : des tags sur le mémorial des déportés de Nantua dans l’Ain. Le Figaro relate ces exactions. Des militants antispécistes ont souillé un monument rendant hommage aux résistants et déportés avec des graffitis « abattoir = camp d’extermination » et « stop spécisme ». Abject.
Un numéro vert en septembre
La tâche du collectif va donc être vaste mais plus que jamais nécessaire. Au mois de septembre, un numéro vert devrait être mis en place. « Tous les Français pourront appeler afin de poser leurs questions directement à des agriculteurs, » précise le journal de la Seine-Maritime.
Mais attention, pas de récupération politique préviennent les 3 communicants. « Nous ne défendons rien, nous n'opposons rien. Nous voulons faire de la pédagogie et que ce numéro vert soit un antidote à toutes les idées fausses véhiculées ces dernières années. Nous en avons ras-le-bol d'entendre tout et n'importe quoi. Il est temps de rétablir les faits », explique Olivier dans l’Union agricole.
Pour soutenir financièrement leurs actions, le trio a lancé une cagnotte sur la plateforme leetchi. « Rejoignez-nous », disent en cœur ceux qui se présentent comme éleveuse de vaches laitières, agriculteur-apiculteur et agriculteur-producteur de foin.