Retour sur l'actualité poissonneuse du 1er avril
Difficile de passer au travers. Chaque 1er avril un banc de poissons se faufile dans les médias. Chez Réussir, la pêche a été bonne cette année. Jugez plutôt.
Difficile de passer au travers. Chaque 1er avril un banc de poissons se faufile dans les médias. Chez Réussir, la pêche a été bonne cette année. Jugez plutôt.

Dans Réussir Grandes Cultures, c’est un article écrit à 4 mains qui était à la Une. Gabriel Omnès et Charles Baudart annoncent que, suite à l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron le 31 mars, le télétravail serait exigé aussi en agriculture pour une durée d’un mois. Grâce aux technologies dont bénéficie le secteur agricole, et notamment le GPS et l’autoguidage RTK, le ministère de l’Agriculture pense l’expérience techniquement envisageable. Voir le bout de son champ de son smartphone… Trouvez l’arête.
Lire « Tour de vis Covid : le télétravail systématique étendu à l’agriculture »
La technologie toujours. Dans Réussir Machinisme, il était question ce 1er avril du Collect’Bouz spécial pâturage, un robot développé par l’entreprise Bouz’Eco qui permet de récupérer les bouses au cul des vaches pour valoriser leurs déjections dans un digesteur d’unité de méthanisation. Après le CowToilet mis au point par la société néerlandaise Hanskamp, l’idée du Collect’Bouz paraît tout à fait vraisemblable. Je vous en « fish » mon billet !
Restons dans l’élevage avec cet article à ne pas rater dans Réussir Bovins Viande qui s’intéresse à une question cruciale et mondiale : celle de l’alimentation de la population dans les grandes villes. Face à l’urbanisation croissante, des chercheurs japonais ont réussi à sélectionner des vaches de très petite taille pour les élever sur les toits des immeubles. Au Japon, « l’agriculture urbaine n’entend pas se cantonner aux productions végétales, » explique François d’Alteroche. En quelques générations, les animaux nanifiés ont un poids vif avoisinant les 150 kg pour des vaches adultes et 180 kg pour les taureaux, ce qui permet à ces animaux d’être parfaitement adaptés à leur vie citadine et de pouvoir être déplacés de toit en toit. Cette souche repose sur un croisement de sujets de très petite taille en utilisant à la base des Angus, des Wagyu, célèbre race japonaise utilisée pour produire le bœuf de kobé et des Galloways. Et la vache de gobé, on en parle ?
Lire « Les Japonais sélectionnent une souche de bovins pour l’élevage urbain »
Après les élevages asiatiques, revenons à nos moutons bien français. A l’heure de la 5G et des antennes qui s’imposent dans le paysage, un opérateur français vient d’avoir une idée géniale : installer des antennes sur le dos des ovins. Basée à Bellac, en Haute-Vienne, région où les brebis ne manquent pas, Téléph’Ovin va utiliser le dos de ces animaux pour y installer des mini-antennes relais. Une vingtaine d’éleveurs semblent motivés par le projet et le premier test a été concluant, peut-on lire dans l’article. La laine aurait « un effet catalyseur qui amplifie le signal 5 G ». Une expérience de téléphonie mobile qui semble idéale pour résoudre le problème des zones blanches dans les campagnes. Mais qui laissent les moutons muets comme des carpes…
Lire « La 5 G passe par les moutons ! »
Les annonces du président de la République ont laissé les Français sous le choc. Pourtant, il faut savoir trouver les informations positives dans ce contexte peu réjouissant de crise sanitaire. En voici une dans Réussir la Chèvre : une molécule naturellement présente dans le lait de chèvre s’avérerait être une arme efficace contre le coronavirus. Au centre hospitalier de Sainte-Maure-de-Touraine où elle a été testée, la chevroquine a fourni des résultats encourageants dans la lutte anti Covid-19. Une lueur d’espoir donc. Celle d’un poisson lanterne ?
Lire « La chevroquine contre le Covid »