Maladie
Les maladies des grandes cultures
Blé, colza, orge : quelles maladies et quelles solutions ?
Les maladies en grandes cultures sont principalement produites par des champignons ou par des virus, ces derniers étant transmis par des insectes (par exemple la jaunisse nanisante, transmise aux céréales par les pucerons). Selon la fragilité de la culture et l’intensité des attaques, les pertes de rendements peuvent être très importantes, jusqu’à la quasi-disparition de la culture. Outre l’impact sur le rendement, les maladies peuvent faire courir des risques sanitaires aux consommateurs, qu’ils soient humains ou animaux.
C’est notamment le cas de la fusariose, dont le champignon peut secréter les molécules toxiques (mycotoxines) ou l’ergot du seigle, à l’origine du mal des ardents. Les maladies peuvent affecter les feuilles (en pénalisant la photosynthèse) ou les tiges (piétin-verse sur blé par exemple). En blé tendre, les principales maladies constatées en France sont la septoriose, les rouilles et la fusariose. Les principales maladies du colza sont le sclérotinia, le phoma et l’alternaria. L’orge est notamment menacée par l’helminthosporiose, la rhynchosporiose et la ramulariose.
La lutte contre les maladies en grandes cultures est encore largement tributaire des produits phytosanitaires. L’usage de ces derniers est toutefois de plus en plus remis en cause, en raison des impacts sur la santé humaine et sur l’environnement, et de l’apparition de résistances développées par les maladies. Les solutions alternatives, principalement préventives, se développent, à l’instar de l’usage grandissant de variétés sélectionnées pour leur résistance ou leur tolérance aux maladies. Certaines pratiques agronomiques limitent également le développement et l’impact des maladies. Ces stratégies de lutte, chimiques, génétiques ou agronomiques, font l’objet de nombreux articles disponibles sur le site de Réussir Grandes Cultures et apportant un éclairage sur les pratiques les plus efficaces.