Maladies des céréales : « l’OAD Optiprotect m’aide à prendre rapidement une décision sur la nécessité de traiter ou pas »

« Pour le suivi des pathogènes sur blé, j’utilise Optiprotect. L’application de la chambre d’agriculture donne les prévisions de stades de la culture et de risque de maladies en fonction des dates de semis et des variétés, que je choisis de plus en plus pour leur tolérance à la septoriose. Le risque de maladies est présenté pour chacune de mes parcelles. Je ne m’y fie pas à 100 %, mais je l’utilise comme indicateur. Je vais également une fois par semaine dans mes champs, voir l’état sanitaire de mes cultures. Quand le risque passe à l’orange dans Optiprotect, cela m’incite à surveiller de près ma parcelle. Quand c’est rouge, je vais constater au champ s’il y a nécessité de traiter.

Un seul traitement sur un blé semé en décembre

En 2024, pour mes blés semés fin octobre, l’outil a déclenché deux traitements, dont le premier le 11 avril pour traiter la septoriose qui s’installait. Pour une parcelle semée en décembre avec la variété Gerry, un seul traitement a été décidé, le 11 mai. Selon l’OAD Optiprotect, il n’y avait pas de risque de maladie jusqu’en mai. C’est d’ailleurs cette parcelle qui m’a donné le meilleur rendement. En 2023, année moins favorable aux maladies et avec des semis entre le 25 octobre et le 10 novembre, un seul traitement a été nécessaire sur la variété LG Absalon, peu sensible à la septoriose. Sur les autres parcelles de blé moins tolérant, deux applications ont été effectuées.

L’outil Optiprotect me rassure et m’aide à prendre rapidement la décision de traiter ou non. Par exemple, s’il y a un peu de septoriose, mais que les infestations ne montent pas, Optiprotect le prend en compte. Il donne un faible risque, ce qui justifie de ne pas traiter. »

Traitements sur deux campagnes chez François Gaborieau