Aller au contenu principal

Protection des cultures
Le marché des produits phytosanitaires en baisse

Selon les données de l´UIPP (Union interprofessionnelle de la protection des plantes), le chiffre d´affaires et les utilisations des produits phytosanitaires connaissent une baisse constante depuis cinq ans.


Le marché des produits phytopharmaceutiques a montré sur la campagne 2004-2005 une hausse de 5,4 % pour se situer à
1,867 milliard d´euros. Il s´agit d´un rebond technique sur un marché structurellement en baisse depuis cinq ans. Les utilisations ont atteint un tonnage de 78 300 tonnes en baisse de 2,7 % par rapport à 2000-2001.
Le chiffre d´affaires et les utilisations ont progressé en 2004-2005 suite à l´augmentation des surfaces en blé et en colza, ce qui a profité aux fongicides (+ 10 %). Cette augmentation a compensé la baisse de surfaces en maïs et la croissance modérée des autres produits (herbicides, insecticides).

La campagne 2005-2006 devrait être marquée par un retrait. « Nous nous attendons à une baisse de 6 % du chiffre d´affaires et de 5 % des utilisations » explique Vincent Gros, responsable de la communication et des bonnes pratiques au sein du conseil d´administration de l´Union interprofessionnelle de la protection des plantes (UIPP). « Il s´agit d´une baisse structurelle liée à l´évolution des marchés. Nous ressentons les effets directs de la mise en pratique de l´agriculture raisonnée, poursuit-il. Les utilisateurs traitent mieux et moins. Cependant, il faut leur laisser la possibilité d´accroître leurs utilisations les années de forte pression parasitaire. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Olivier Cosnard, agriculteur à Ombrée d’Anjou (49), devant une machine.</em>
« Je renouvelle mon parc matériel avec du neuf ou de l'occasion en fonction de mes besoins sur mon exploitation de grandes cultures dans le Maine-et-Loire »

Agriculteur en bio à Ombrée-d’Anjou, dans le Maine-et-Loire, Olivier Cosnard a fait le choix d’un parc matériel…

<em class="placeholder">Ghislain de La Forge, jeune agriculteur installé depuis 2020 à Marsainvilliers, dans le Loiret, devant sa parcelle de blé</em>
Revenu : « J’ai réduit mes charges de 40 000 euros par an sur mon exploitation de grandes cultures en Eure-et-Loir »

Ghislain de La Forge est agriculteur dans le Loiret. Il suit de très près les chiffres de son exploitation et met en place…

<em class="placeholder">Agriculteur prélevant de la terre à l&#039;aide d&#039;une tarière.</em>
Fertilisation azotée : quelle dose d’azote apporter en 2025 sur des blés semés en conditions humides ?

À l’approche des premiers apports d’azote, quelle stratégie adopter sur des céréales semées cet automne dans des sols souvent…

<em class="placeholder">Sans entretien, des arbres comme les saules marsaults peuvent envahir les fossés. Il faut les enlever pour permettre le bon écoulement de l&#039;eau.</em>
Fossé : comment l'entretenir dans les règles ?
Un fossé doit être entretenu pour permettre le bon écoulement de l’eau et réduire les risques d’inondations des parcelles…
<em class="placeholder">Tracteur épandant de l&#039;azote dans une parcelle de blé.</em>
Fertilisation azotée : quelle date pour le premier apport d’azote en zones vulnérables en 2025 ?

Les 7èmes programmes d'actions régionaux contre la pollution par les nitrates sont entrés en vigueur partout en France, avec…

<em class="placeholder">Paysage rural de l&#039;Artois. Parcelles cultivées, haies d&#039;arbres. Maisons au bord des champs. habitat rural. habitations à proximité des parcelles agricoles. maison à ...</em>
Reprise de terres dans l’Yonne : « J’ai dû attendre 8 mois du fait de la loi Sempastous alors que nous étions d’accord avec les cédants »

Romaric Bohajuc est agriculteur à Pacy-sur-Armançon, dans l’Yonne, où il cultive 360 hectares de cultures. Lors de la reprise…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures