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Fertilisation : « La pince N-tester sur orge brassicole m'apporte gain de rendement et optimisation du taux de protéines »

Vincent Barbeau, agriculteur à Chevannes-Changy dans la Nièvre, utilise la pince N-tester depuis plus de 15 ans. L'outil lui permet de déplafonner au besoin la fertilisation azotée de ses orges de brasserie. Une option utile dans le contexte de baisse du rendement moyen occasionnée par la météo défavorable deux années de suite.

« Dans le contexte actuel de baisse de rendement, suite aux années de sécheresse, la pince N-Tester est une aubaine pour nous », explique Vincent Barbeau. © V. Barbeau
« Dans le contexte actuel de baisse de rendement, suite aux années de sécheresse, la pince N-Tester est une aubaine pour nous », explique Vincent Barbeau.
© V. Barbeau

« J’utilise la pince N-tester depuis plus de 15 ans sur mes céréales et notamment sur orge d’hiver. Je calcule mon plan de fumure azotée en fonction des reliquats sortie hiver (RSH) et de la moyenne olympique des cinq dernières années, comme l’exige la réglementation. Je fractionne les apports azotés en deux ou trois passages, le tout en engrais solide pour des questions d’organisation et de débit de chantier. Dans le contexte actuel de baisse de rendement, suite aux années de sécheresse, la pince N-tester est une aubaine pour nous. Elle nous autorise ponctuellement à déplafonner la dose calculée. Je peux apporter jusqu’à 30 unités d’azote supplémentaire, tout dépend du RSH et de la valorisation de l’azote.

La pince est un outil fiable qui permet de valoriser le potentiel de la culture, quand c’est nécessaire. Cela se traduit par un gain de rendement et une optimisation du taux de protéines. La seule limite du système reste l’aléa climatique défavorable à la valorisation de l’azote. »

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