Cercosporiose sur betterave : « Avec Cerc’OAD, je maîtrise mieux le risque et j’économise parfois un fongicide »
Producteur à Mignerette (Loiret), Joël Facy expose les atouts de l'utilisation d'un OAD pour raisonner la protection de la betterave contre les maladies.
Producteur à Mignerette (Loiret), Joël Facy expose les atouts de l'utilisation d'un OAD pour raisonner la protection de la betterave contre les maladies.
« Avec la rhizomanie, la cercosporiose est le principal problème sur betterave, notamment depuis 2018. Cette année-là, j’ai perdu 20 à 30 tonnes par hectare de rendement à cause de cette maladie. Avec l’humidité et la chaleur, le feuillage avait été détruit dès début septembre. Il y avait le feu dans la parcelle, malgré les fongicides appliqués. Manifestement, le positionnement des premiers traitements avait été trop tardif.
Depuis, j’utilise le système Cerc’OAD mis en place par Cristal Union en 2019. En test en 2018 dans mon secteur, j’avais pu constater la différence flagrante de protection contre la cercosporiose avec cet outil, sans davantage traiter mais en positionnant différemment les interventions. Cerc’OAD est simple d’utilisation. Il donne le seuil de déclenchement à l’avance contre la cercosporiose, en envoyant un SMS pour chacune de mes parcelles. Ce modèle m’a amené à avancer mes dates de premier traitement à fin juin début juillet, au lieu du 14 juillet précédemment. En même temps, l’écart entre les deux premiers traitements est passé de trois à quatre semaines avec cet outil.
Jusqu’à maintenant, le risque cercosporiose est bien maîtrisé et l’outil m’a même amené à économiser un passage, avec deux traitements au lieu de trois en 2021 pour les parcelles à arracher en premier, et en 2020 où il y avait peu de maladies. D’autre part, certaines des variétés que j’utilise ont une bonne tolérance à la cercosporiose, comme Jellera KWS et Novalina KWS prévues pour cette campagne. »