Trois chefs de culture témoignent sur leur métier
Poste stratégique au sein de l'exploitation agricole, le métier de chef de culture a fortement évolué au fil du temps.
Poste stratégique au sein de l'exploitation agricole, le métier de chef de culture a fortement évolué au fil du temps.
Christophe Ripoles, Château de Nages (Gard)
« Avant de le devenir, je ne savais même pas que le métier de chef de culture existait. À la fin de mes études, j’ai cherché du travail et j’ai intégré une exploitation en tant que chef d’équipe. Puis je suis devenu responsable du domaine et enfin, chef de culture. Cela fait maintenant trente ans. À cette époque, avec un BTS, on devenait aisément technicien dans des structures comme le CTIFL, mais je ne savais pas que l’on pouvait aussi être chef de culture. Beaucoup de choses ont changé au fil des années, notamment en ce qui concerne le personnel, sachant que l’on peut monter, en pleine saison, jusqu’à une centaine de salariés. Les demandes sociétales ne sont plus les mêmes. Il y a aussi cette donnée environnementale à prendre en compte. Le technico-économique a pris aussi une place très importante vu que les marges n’augmentent pas ».
Sébastien Sauron, Légum’Land (Landes)
Julien Barbier, Castang (Dordogne)