Savoie
Thomas le Prince : les années investissements
Après avoir investi dans son site de Haute-Savoie en 2017, le producteur, conditionneur et transformateur de pommes et poires investit dans sa station de Savoie.
Après avoir investi dans son site de Haute-Savoie en 2017, le producteur, conditionneur et transformateur de pommes et poires investit dans sa station de Savoie.
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Le pépiniériste-producteur-transformateur de pommes, poires et coings (15 M€ de chiffre d’affaires, une centaine d’emplois et 8 000 t de pommes et poires produites) poursuit ses investissements pour moderniser et valoriser son outil de travail.
Une trieuse (16 canaux de tri pouvant traiter de 4 t à 6 t de pommes à l’heure) flambant neuve et représentant un investissement de 560 000 €, vient tout juste d’être installée sur le site de Sainte-Hélène-sur-Isère (Savoie). Une fois la machine alimentée en pommes, tout le processus de tri, calibrage, contrôles de la couleur et de la présence de taches ainsi que l’acheminement vers les palettes d’expédition sont effectués par un robot. « C’est beaucoup plus rapide et beaucoup plus fiable qu’avant. Cela nous permet de mieux orienter les fruits, entre expédition pour le marché de la pomme à couteau et marché de la transformation. C’est très important pour nous, car nous possédons notre propre outil de transformation (jus, compote, pétillant sans alcool, confiture) et cette machine favorise sa valorisation », explique Marc Le Prince, responsable de la commercialisation des produits transformés, fils du fondateur qui prendra sa succession à la fin de l’année.
En valeur, 60 % de la production de Thomas Le Prince part en fruits frais et 40 % en transformation. La part de cette dernière croît beaucoup plus vite que celle du frais. L’outil traite aussi des fruits en provenance d’autres producteurs, représentant environ 30 à 40 % du temps d’atelier. Autre élément de la marche en avant de l’entreprise fondée en 1988 par Thomas Le Prince, un plan de renouvellement des vergers a commencé et va s’accélérer. Objectif : remplacer de 5 à 7 % des parcelles chaque année (l’exploitation compte 130 ha) pour planter des variétés plus résistantes, à la tavelure notamment, et des fruits présentant de meilleures qualités pour la fabrication de jus bio. Enfin, toujours sur le site de Sainte-Hélène-sur- Isère, un espace en dur pour loger les saisonniers (pouvant accueillir 64 personnes dont des couples avec enfants) a été inauguré le 2 septembre. En 2017, l’entreprise avait investi 1 M€ sur son site de Vallières (Haute-Savoie).