Prince de Bretagne : 20 ans d’engagement dans la bio
En 2016, Prince de Bretagne a commercialisé 20 000 tonnes de légumes bio, ce qui en fait le premier groupement de producteurs sur ce marché.
En 2016, Prince de Bretagne a commercialisé 20 000 tonnes de légumes bio, ce qui en fait le premier groupement de producteurs sur ce marché.
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En 1997, alors que l'agriculture biologique commence à s'étendre en France, des producteurs Prince de Bretagne décident de s'engager dans ce mode de production. « Il y avait déjà eu quelques scandales sanitaires, rappelle Jean-Jacques Le Bris, président de la Commission bio du Cerafel. L'agriculture bretonne était montrée du doigt. Quelques producteurs ont alors décidé de se lancer dans la bio tout en restant dans l'organisation. Les responsables du Cerafel y ont cru. Ils ont créé une Commission bio et ont décidé de consacrer la station Terre d'Essais à l'expérimentation en bio ». Aux choux-fleurs, artichauts et brocolis se sont peu à peu ajoutés des légumes plus difficiles à produire en bio comme la carotte, l'oignon, le poireau, la pomme de terre primeur, la salade, l'endive, l'échalote, les courges, les légumes anciens...
Vingt producteurs en conversion ou réflexion
En 2010, des producteurs ont aussi commencé à produire en bio sous abri plastique, des tomates, des concombres, des pommes de terre, de la mâche, ce qui a amené Terre d'Essais à mettre en service en 2013 une serre dédiée à l'expérimentation en agriculture biologique. Aujourd'hui, 50 agriculteurs produisent une trentaine de légumes vendus avec la marque « Légumes bio Prince de Bretagne ». 15 % des brocolis, 15 % des poireaux et 4-5 % de nombreux autres légumes sont produits en bio. Et la gamme continue de s'élargir, avec comme nouveautés cette année du panais, de la laitue iceberg en 1ère et 4ème gammes, le développement du poti-marron... La plupart sont vendus au cadran, avec 40 expéditeurs certifiés bio dont 20 achètent régulièrement des légumes bio. Et 20 autres producteurs sont en conversion ou en réflexion pour passer en bio, ce qui devrait permettre de passer rapidement à 30 000 tonnes de légumes. L'offre de légumes sous abri devrait notamment être multipliée par deux en 2018 et par quatre en 2019, avec la mise en service de serres verre dédiées à la production biologique.