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Pêche et nectarine : Agreste souligne un repli des prix en juillet dans un marché saturé

Début juillet, la météo fraîche peu propice à la consommation et une offre précoce et concentrée déséquilibre le marché. Les nectarines sont davantage impactées.

Agreste a revu en légère hausse ses prévisions de production de pêches et nectarines françaises pour la campagne 2024.
© pixabay

Agreste a mis à jour sa note de conjoncture Pêches et nectarines le 9 août. L’organisme de statistiques y revoit légèrement à la hausse ses prévisions de volumes pour la production française 2024, par rapport à ses dernières estimations réalisées au 1er juillet.

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Une production abondante sur tous les bassins français

Selon les estimations réalisées au 1er août 2024, la production de pêches et nectarines s’établirait à 231 000 tonnes en 2024, soit un niveau supérieur de +4 % à la production de 2023 et de +3 % à la moyenne des cinq dernières récoltes.

La hausse de la production se confirme dans l’ensemble des régions. Les conditions climatiques ont été favorables en Paca avec des précipitations fréquentes et de la chaleur. La floraison initiale a été bonne en Occitanie.

Dans la Vallée du Rhône, floraison abondante au printemps et bonne recharge hydrique des sols portent aussi la production. Mais Agreste précise qu’en juillet, « en raison de problèmes sanitaires, certains fruits ont des problèmes de conservation, contribuant ainsi à l’augmentation des volumes commercialisés ».

 

Des cours en baisse en juillet dans un marché saturé 

En juillet 2024, les cours sont en repli de -12 % sur un an et de -8 % comparés à la moyenne 2019-2023.

Agreste analyse : « En début de mois [de juillet], le marché est toujours déséquilibré entre une offre précoce et concentrée et une demande affectée par une météo fraîche peu propice à la consommation. Celle de nectarines est davantage impactée. »

Des stocks se sont formés et certains lots sont partis à la transformation ou même été détruits. La météo plus chaude fin juillet redynamise la consommation.

Conséquence : des stocks se forment et des volumes sont dirigés vers la transformation ou même détruits. 

Petit signe d’encouragement : fin juillet, une météo plus chaude dynamise la consommation et une diminution des approvisionnement permet au marché de trouver un équilibre relatif. Les stocks diminuent mais la situation reste difficile dans le Sud-Est, avertit Agreste.

A relire : Pêches et nectarines : « Nous n’accepterons plus aucune baisse de prix », alerte la FNPF

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