Univers ail-oignon-échalote
Mettre en avant l’univers ail-oignon-échalote

L’oignon, l’ail et l’échalote font partie de la famille des condiments. Légumes vendus toute l’année, la multiplicité des variétés et des conditionnements constitue un atout pour le point de vente mais attention à respecter la lisibilité et la clarté de l’offre. En rayon, implanter les références en fonction de leur espèce, oignon, ail, échalote puis de leur couleur. La rentrée est la période idéale pour réaliser des mises en avant massives et théâtraliser cette famille en proposant une gamme complémentaire.
Diversifier l’offre oignons
L’oignon sec, aussi appelé oignon de garde, se décline sous différentes couleurs et variétés. La gamme de base est très large, il faut jouer la diversité des couleurs (jaunes, rouges ou blancs), des calibres (du grelot au gros bulbe) et des formes (ronds ou allongés). A côté des références vendues en vrac, l’assortiment est constitué par une offre de produits préemballés allant de 250 g, 500 g ou 1 kg, voire de 2 ou 5 kg pour les opérations “gros conditionnement”. Même si l’habitude est de présenter l’offre produit regroupée dans un même univers, on peut aussi implanter la gamme vrac au sein des différentes familles d’utilisation. Ainsi les oignons blancs et rouges sont à proposer à côté de la famille crudités et les oignons jaunes avec la famille des légumes pot-au-feu. Pour apporter une offre terroir plus qualitative et valorisante, ne pas hésiter à mettre en avant les AOC Oignon doux des Cévennes et celle obtenue en octobre 2009 par l’oignon rosé de Roscoff.
Bien différencier les échalotes
On distingue deux grandes catégories d’échalotes : l’échalote grise caractérisée par un bulbe long et arqué de couleur grise et l’échalote de Jersey ou échalote rose. Il existe trois types pour cette dernière : la longue, la demi-longue et la ronde. Les producteurs français ont obtenu des instances européennes l’obligation de différencier le mode de culture de l’échalote sur l’étiquetage et l’affichage en magasin. Ainsi, le consommateur est informé si l’échalote est issue de semis – majoritairement cultivée par les Hollandais avec récolte mécanisée – ou traditionnelle – obtenue par multiplication végétative avec récolte manuelle nécessitant une main-d’œuvre importante. En plus de cet affichage obligatoire, et dans le but de préserver leur produit, les producteurs d’échalotes français ont entrepris une démarche de reconnaissance européenne STG (Spécialité Traditionnelle Garantie) avec l’INAO. Ce signe de distinction permettra de différencier clairement les échalotes traditionnelles des échalotes issues de semis et ce, au niveau européen.