L'univers des exotiques
Les produits exotiques ne verront leurs ventes décoller qu'en décembre et la période de Noël… mais les clients commencent d'ores et déjà à regarder les rayons d'un autre œil. Donner du choix pour marquer les esprits et ravir les préférences des consommateurs pour leurs lieux d'achat pendant les fêtes.
Les produits exotiques ne verront leurs ventes décoller qu'en décembre et la période de Noël… mais les clients commencent d'ores et déjà à regarder les rayons d'un autre œil. Donner du choix pour marquer les esprits et ravir les préférences des consommateurs pour leurs lieux d'achat pendant les fêtes.
Si les fruits exotiques alimentent les fantasmes par des références toujours plus nombreuses et des origines élargissant leur disponibilité, il faut reconnaître que les basiques permanents de cet univers (particulièrement la mangue et l'ananas) sont des produits remarquables. Gustativement, ils n'ont pas leur pareil dans le rayon, avec des variétés existantes qui peuvent être réputées très qualitatives (mangue Kent et Valencia Pride, ananas Victoria et Cayenne à maturité). Des circuits d'approvisionnement bien rodés et un savoir-faire permettent d'apporter chez le consommateur un produit de bonne qualité. Consolider l'image et le potentiel de ces produits en sortant des références “produit d'appel” : les références “mûres à point” ou “décollées”, les calibres supérieurs pour les événements festifs et conviviaux. Mettre en avant une référence d'entrée de gamme décevante finira par faire douter la clientèle du professionnalisme du chef de rayon sur cet univers. De plus, l'image prix de ces produits est relativement limitée. Les références chères peuvent faire l'objet de compensation de marges pour éviter des prix prohibitifs et inciter au réachat et à la fidélisation. Les autres références de fruits, plus rares et/ou mal connues, souvent plus chères, sont plus difficiles à vendre : on les implantera dans un point chaud, en quantité restreinte et dans des paniers décoratifs pour améliorer la visibilité et maximiser l'impulsion, sans oublier l'indispensable ILV.
Les légumes exotiques reflètent moins cet aspect festif mais peuvent être des produits basiques de l'alimentation des populations d'origine des zones concernées (manioc, banane plantin, pak choï…) et donc générer de fortes sorties régulières selon la zone de chalandise. Des légumes exotiques comme la patate douce sont en train de recruter de nouveaux consommateurs et de sortir du giron exotique, au même titre que l'avocat naguère. Les spécialistes l'ont bien compris : pour dynamiser les ventes de légumes exotiques, les sortir de ce confinement et les travailler avec leur univers d'utilisation culinaire permet de susciter la curiosité et de toucher plus de consommateurs.