Le chou fait mouche
La protection commence dès l'achat de la semence. Lorsque la pression du ravageur est faible, le pelliculage insecticide des semences est suffisant mais en période de forte pression un traitement des plants avant la plantation est préconisé.
La protection commence dès l'achat de la semence. Lorsque la pression du ravageur est faible, le pelliculage insecticide des semences est suffisant mais en période de forte pression un traitement des plants avant la plantation est préconisé.
Le congrès international chou-fleur, organisé à Saint-Pol-de-Léon (29) en décembre dernier, a été l'occasion de dresser un panorama des solutions disponibles pour lutter contre la mouche du chou. De nombreuses techniques comme les lâchers inondatifs d'auxiliaires, les cultures associées, ou les répulsifs ont été évaluées sans succès dans les stations expérimentales. L'environnement parcellaire a été également étudié en lien avec l'Inra et le Ctifl.
Pelliculage souvent suffisant
L'inventaire fait toutefois ressortir des solutions efficaces mais incompatibles économiquement, comme le décalage des plantations (incompatibles avec un marché du frais continu), les filets verticaux (problème de tenue au vent) et le bâchage. Dans ce contexte, c'est la lutte chimique qui prédomine contre ce ravageur très vorace et omniprésent chaque année. Les différentes solutions homologuées permettent de définir une stratégie globale de protection en fonction des épisodes de présence du ravageur. Les périodes de plantation permettent d'identifier deux périodes à risques pour les choux de printemps-été et début automne-hiver plantés de mars à début septembre.
Lire la suite dans le numéro 350 de Réussir Fruits & Légumes