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Orientations stratégiques
L’interprofession des plants et semences change de nom et de profession de foi

Semae, l’interprofession des semences et des plants, veut représenter « toutes les semences, de toutes les formes et de tous les usages », et tous les acteurs, en toute transparence.

Le Gnis devient Semea et présente ses chantiers prioritaires.
© Capture d'écran - FLD/Gnis

On ne dit plus Gnis. On dit désormais : Semae (prononcer sémaé). Le 27 janvier, l’interprofession des plants et des semences a dévoilé son nouveau nom, son nouveau logo et sa nouvelle signature, « toutes les semences pour demain ». Chacun lira ce qu’il voudra derrière ce nouveau nom, la première syllabe pour Semer (ou semeur), AE pour Agriculture & environnement, ou bien Agroécologie, ou bien encore Agroéconomie, comme le souligne le président François Desprez. Derrière ces nouveautés sémantiques, l’interprofession veut marquer sa volonté de transparence et d’ouverture. Ouverture sur la société civile, mais aussi une ouverture sur toutes les façons de produire et sur tous les syndicats.

Ainsi Semae souhaite s’ouvrir aux semences paysannes, de ferme, à la sélection participative, etc. avec la création d’une 9e section. En parallèle, la Coordination rurale et la Confédération paysanne, sont invités à faire partie du conseil d’administration de Semae « où deux places leur sont réservés au côté des trois places FNSEA/JA ». Quatre commissions transversales vont être créées : Innovations ; Communication ; Etudes et prospectives ; Réglementation.

« Notre interprofession était à transformer car même si elle a donné la place que nous avons dans l’économie française et l’image d’excellence à l’étranger, nous n’avons pas assez pris en compte les questionnements de la société civile et les attentes sociétales. Nous voulons être l’interprofession de toutes les formes et tous les usages de semences et plants », réaffirme François Desprez. Le ministre Julien Denormandie, qui a clôturé l’événement par une intervention en vidéo, a réaffirmé « sa confiance pleine et entière » et salué « un projet Semae très complet qui veut s’adapter à la pluralité des agricultures et des enjeux ».

 

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