Aller au contenu principal

[Fruit Logistica 2022] Pourquoi les trois plus gros pays européens producteurs de noisettes s'associent-ils ?

Plusieurs organisations de producteurs et centres de recherche représentants des trois principaux pays producteurs de noisettes en Europe (Italie, France et Espagne) ont décidé de créer le "Group Corylus Europae".

 

 

Jean-Louis Moulon, vice-président de l’Areflh et Pauline Panégos, secrétaire générale, sur le stand de Koki, qui a été moteur dans la création de ce groupe dédié à la noisette
© Philippe Gautier-FLD

Pour les organisations et centres de recherches parties prenantes du nouveau Group Corylus Europae, il s’agit d’échanger des d’informations, mettre en place des actions communes, en particulier auprès de l’Union européenne en faveur de la filière et de construire une identité commune et promouvoir une production européenne de noisettes durables et de qualité.

L’Assemblée des régions européennes fruitières, légumières et horticoles (Areflh) en assure la coordination. « L’objectif premier de ce groupe est clairement de relancer la production de noisettes en Europe, explique Jean-Louis Moulon, vice-président de l’Areflh rencontré à Fruit Logistica avec Pauline Panégos, secrétaire générale, il y a un enjeu d’approvisionnement européen et de souveraineté alimentaire. L’Union européenne importe 500 000 tonnes de noisettes chaque année essentiellement originaires de Turquie ». La production représente aujourd’hui entre 50 000 et 150 000 tonnes.

Un des principaux objectifs du groupe Corylus Europae sera donc de développer les plantations dans les principales régions européennes concernées (Piémont, Catalogne, Nouvelle-Aquitaine). De plus, certaines démarches privées visent à renforcer la place de la noisette en Europe. « Les fruits secs ne font pas beaucoup l’objet d’intérêt et on ne peut que se réjouir de la création de ce groupe.  L'avantage d’un réseau européen est de pouvoir  générer les moyens pour développer la recherche pour des filières très spécifiques », rappelle Jean-Louis Moulon.

 

Les plus lus

« Un bilan net 2023 de +6 fermes et +600 hectares, ce n'est pas dément » : l’Ile-de-France face à une stagnation du bio en 2023

Le GAB IdF a publié son Observatoire 2024 qui fait le point sur la filière bio amont et aval en Ile-de-France. Pour la…

Francisation de fraises et petits fruits rouges : plus de 100 000 € d’amende requis contre un négociant du Loir-et-Cher

100 000 € d’amende ont été requis contre l’entreprise, 20 000 € d’amende contre le prévenu qui a fait…

Guerre de l’échalote : quelles perspectives après le retrait de deux variétés de semis radiées du catalogue officiel ?

Deux variétés d’allium de semis ont été retirées du catalogue officiel de l’échalote. Une première bataille de gagnée pour les…

« En bio, il faut utiliser tous les moyens disponibles pour assurer la production », estime Guillaume Placier.
« Depuis que nous sommes en bio, nous découvrons de nouveaux insectes »
Les Vergers Placier, engagés dans l’agriculture bio depuis 1998, avec aujourd’hui 80 hectares de verger, dont 50 en bio,…
L’enherbement des serres évite une hygrométrie trop basse, favorable au développement de l’oïdium.
Fraise : comment l'enherbement des serres permet de lutter contre l’oïdium

Des essais à Rougeline montrent l’intérêt d’enherber les serres pour lutter contre l’oïdium en été. Un bâchage du gazon en…

Cultivées sans pesticides : quel bilan pour les tomates bretonnes 5 ans après le lancement du label ?

Il y a cinq ans, les coopératives bretonnes lançaient une gamme de tomates estampillées « Cultivées sans pesticides…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 354€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes