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Union européenne
Châtaigne : récoltes en hausse dans la plupart des pays européens

Eurocastanea a réuni virtuellement les opérateurs européens et mondiaux de la châtaigne afin de faire le point sur les problématiques communes et les prévisions de campagne.

Eurocastanea réunit quatre pays : la France, l’Espagne, le Portugal et l’Italie.
© Pixabay

Eurocastanea (le Réseau européen de la châtaigne) a organisé, le 7 octobre, son premier webinaire à la place des Journées européennes de la châtaigne qui auraient dû avoir lieu en Nouvelle-Aquitaine en septembre. Près de 70 opérateurs des filières châtaigne d’Autriche, d’Espagne, de France, de Grèce, d’Italie, du Portugal, du Maroc et du Chili étaient présents.

Face à la demande, des plantations en France, Espagne et Portugal

La France observe une « assez bonne récolte dans le Sud-Est, plus faible dans le Sud-Ouest ». L’Espagne estime sa production autour de 28 000 t, un niveau déficitaire du fait de pertes liées au Cynips du châtaignier. La production portugaise s’élèverait à 36 000 t, avec des calibres moyens et une bonne qualité, en hausse grâce à l’entrée sur le marché des fruits issus des nouveaux vergers. Des dynamiques de plantations sont aussi à l’œuvre dans le nord de l’Espagne et en France face à un marché déficitaire et demandeur.

Lire aussi : De bonnes perspectives pour la châtaigne AOP de l’Ardèche

En Italie, la récolte est estimée en hausse de 20 à 30 % par rapport à 2019 dans la majorité des régions, permettant au pays de retrouver son potentiel de production. De même, l’Autriche sera en croissance avec l’entrée en production de nouveaux vergers. « Mais ses volumes récoltés restent bien plus bas que ceux des autres pays producteurs de l’UE », souligne Eurocastanea.

Trois problématiques communes ont aussi été débattues. La première : la maîtrise des maladies dues au changement climatique. Sur la gestion du Cynips de châtaignier, les pays européens sont parvenus à la mise en place d’un protocole de gestion biologique du Cynips . « Ceci a notamment permis à l’Italie de revenir à son plein potentiel de production. Cependant, l’Espagne, le Portugal, le Limousin en France accusent encore des pertes de rendement, les populations du ravageur et de l’auxiliaire n’étant pas encore équilibrées », regrette Eurocastanea. Second point indispensable : la mise en place d’une politique de gestion de l’eau. Et troisièmement : dynamiser le marché et la consommation, et communiquer, en particulier auprès des jeunes, s’avère essentiel.

Le protocole de gestion biologique du Cynips a permis à l’Italie de retrouver son plein potentiel de production.

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