Formation
CAP Primeur : le CAP de toute la filière Fruits et légumes
La rentrée 2018 verra les tout premiers apprentis en CAP Primeurs. Une formation attendue depuis de nombreuses années qui répond aux besoins de toute une filière.
La rentrée 2018 verra les tout premiers apprentis en CAP Primeurs. Une formation attendue depuis de nombreuses années qui répond aux besoins de toute une filière.
« Nous avons plus de jeunes qu’espérés pour cette première rentrée ! », lance Christel Teyssèdre, présidente de Saveurs Commerce. Validé par l’Education nationale en mai 2017, le CAP Primeurs qui fait sa première rentrée à l’automne, n’aura finalement pas eu de mal à recruter des jeunes intéressés. « On avait pas mal de demandes d’entreprises et on se demandait si on allait trouver les jeunes… En fait, pas de problème ! A Paris par exemple, ils ouvrent déjà deux classes et peut-être trois ».
Des débuts très prometteurs
Pas de problème non plus pour trouver les établissements formateurs. Pour cette première rentrée, six établissements dispenseront le cursus de CAP primeurs : le Cifca à Paris, l’ENILV à Lyon, le Lycée de la Hotoie à Amiens, le SEPR de Lyon, le Lycée hôtelier de l’Orléanais à Orléans et le CFA de Montbéliard. Le choix de ces CFA s’est fait presque naturellement. « Il y a le Cifca à Paris qui est notre organisme de branche, il y a certains CFA qui formaient au CAP Vente Option alimentaire. Mais on a eu aussi la surprise de voir que d’autres établissements, comme le Lycée de la Hotoie à Amiens, qui avaient déjà des entreprises et des jeunes intéressés pour le CAP Primeur. Et 2019 devrait voir l’ouverture d’une dizaine d’autres CFA », développe Christel Teyssèdre, citant notamment Périgueux, La Rochelle, Toulouse ou Cahors. « En 2019, je pense que nous couvrirons une bonne partie du territoire français », ajoute-t-elle.
Début très prometteur donc pour ce CAP Primeur attendu depuis tant d’années ! D’autant qu’il s’agit d’une formation en alternance très complète qui permet de répondre aux nouveaux enjeux auxquels sont confrontés les entreprises. Elle est articulée autour de deux pôles de compétences : l’approvisionnement, le stockage et la préparation des fruits et légumes d’une part, et la mise en avant des produits et leur vente d’autre part.
Un cursus pensé avec toute la filière fruits et légumes
« Nous avons construit ce CAP, comme un CAP de filière, avec des acteurs de toute la filière fruits et légumes, des primeurs bien sûr, mais aussi des producteurs, des grossistes, des expéditeurs… Je sais que parmi les apprentis, l’un d’entre eux, formé à Paris, travaillera chez un grossiste. D’autres seront en alternance en grande distribution (notamment dans des E.Leclerc) ou encore chez Grand Frais. Tout le monde y trouve un intérêt », insiste Christel Teyssèdre.