Banane
[Salon de l'agriculture] Banane bio, en conversion, et FQC : l’UGPBAN et Carrefour, main dans la main
L'Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique (UGPBAN) et Carrefour ont signé deux partenariats sur le Salon de l’agriculture pour une banane plus durable : la Pointe d’Or cultivée en bio et une banane FQC/blockchain.
L'Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique (UGPBAN) et Carrefour ont signé deux partenariats sur le Salon de l’agriculture pour une banane plus durable : la Pointe d’Or cultivée en bio et une banane FQC/blockchain.
L’UGPBAN et Carrefour ont signé deux partenariats sur trois ans, portant sur des volumes et des prix, revus annuellement. Le premier concerne la variété Pointe d’Or (ex-Cirad 925, tolérante à la cercosporiose), que les Antillais ont choisie de cultiver en bio (20 ha en Guadeloupe, 15 ha en Martinique). 1 000 à 1 200 t sont attendues cette année et réservées à Carrefour. Elles seront commercialisées, dans un premier temps, en bio (500 t) stickées en vrac dans les Carrefour Bio d’Île-de-France et dans les hypers du Sud-Est, et en conversion (800 t) à Carrefour Market.
« Nous voulons la présenter aux consommateurs comme une variété différente avec un goût différent, plus crémeux, plus aromatique, expliquent Pierre Monteux, directeur général de l’UGPBAN, et Matthieu Lovery, directeur de marché fruits et légumes de Carrefour. Nous prévoyons des animations en magasin, en mettant l’accent sur le goût et sur l’origine France, ainsi que de la pédagogie auprès des salariés Carrefour car cette variété ne se manipule pas tout à fait comme une Cavendish ».
Quant au prix, « c’est un produit spécial et unique mais on veut toucher le plus grand nombre donc on la proposera entre 2 et 2,99 €/kg selon les magasins, en parallèle de la banane bio classique, précise Matthieu Lovery. La banane en conversion sera à un prix quasi identique que la conventionnelle ».
Création d’une FQC sous blockchain
Également disponible dès le mois de mars, une banane FQC, vendue dans une trentaine d’hypers du nord de la France puis très vite en Île-de-France, avec l’objectif de l’étendre à tout le territoire rapidement. 8 000 t sont concernées pour la première année (six producteurs). Il s’agit d’une Cavendish conventionnelle avec un cahier des charges très strict, notamment aucun insecticide et, d’ici 2022 sans herbicide, et sans traitement post-récolte de synthèse à l’instar des autres fruits et légumes FQC. Autre caractéristique : cette FQC bénéficie de la technologie blockchain pour garantir traçabilité et transparence aux consommateurs (QR code). Elle sera vendue 20 % plus chers qu’une banane traditionnelle.
Des partenariats envisagés avec d’autres distributeurs ? « Il y a des choses en discussion », élude Pierre Monteux.