Amande - L’amande en manque de volumes
La coopérative Sud Amandes déploie toute son énergie pour inverser la tendance du paradoxe d'une offre en amandes insuffisante.
La coopérative Sud Amandes déploie toute son énergie pour inverser la tendance du paradoxe d'une offre en amandes insuffisante.

Loin derrière la Californie qui, avec ses 800 000 t est le premier producteur mondial, et l’Espagne (80 000 t) 2ème producteur mondial, la filière française de l’amande doit faire face aujourd’hui à une très forte demande que Sud Amandes, la seule coopérative de producteurs d’amandes en France, située à Garons près de Nîmes, n’arrive pas à satisfaire.La récolte est vendue « sur pied »Sud Amandes regroupe 172 adhérents pour un volume de 200 t d’amandes, soit un peu plus de 75 % de la production française. Aujourd’hui, l’amande suit une croissance à deux chiffres sur le marché mondial. « Le cours mondial a pris 40 %, on commence à voir arriver des spéculateurs sur ce produit car il y a une telle demande, notamment de la part de pays émergents comme le Brésil et l’Indonésie... La récolte est quasiment vendue sur pied. Nous livrons de gros faiseurs qui cherchent de l’amande de qualité, qu’il s’agisse de confiseurs, de dragéistes, de calissoniers ou de nougatiers, etc., mais on travaille aussi avec le négoce et on fait un peu d’export au Japon », explique Hervé Bartelt, directeur de Sud Amandes.
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