D'une semaine à l'autre
A la Une : ONG, pesticides, bio, Ceta, concours et GMS
Nouvelle attaque médiatique de l'ONG Générations Futures…
Nouvelle attaque médiatique de l'ONG Générations Futures…
Nouvelle attaque médiatique de l'ONG Générations Futures…
Les mueslis aux fruits non bio contiennent en moyenne 9,4 résidus de pesticides, dont 5,4 suspectés d'être des perturbateurs endocriniens, selon l'enquête EXPPERT de Générations Futures portant sur quinze échantillons (marques nationales et MDD), achetés dans les Hauts-de-France. L'étude souligne qu'aucun résidu n'a été trouvé dans les cinq échantillons bio analysés.
… le collectif Sauvons les f&l de France répond
Le Collectif Sauvons les f&l de France a répondu le 12 octobre : « Cette enquête ne révèle absolument rien d'alarmant (aucun dépassement des normes) (…) Les producteurs de f&l, déjà soumis à une très forte pression, ne peuvent plus supporter ce genre d'enquête approximative et partiale », souligne Bernard Géry, son porte-parole.
Le collectif Sauvons les f&l de France défend le bio
Le collectif Sauvons les f&l de France a rappelé dans un communiqué le 7 octobre que face à une année compliquée (météo), « nombre de producteurs de f&l bio ont été contraints de recourir à des traitements phytos non homologués bio pour sauver leurs récoltes », perdant ainsi leur labellisation pour au moins trois ans. Le Collectif « appelle les pouvoirs publics à faire preuve de souplesse, en maintenant cette certification aux producteurs qui ont parfois traité seulement une fois ».
Le bio et les circuits courts, des pistes pour la restauration collective
« L'agriculture bio et les circuits courts sont des pistes prometteuses pour la restauration collective », selon l'étude économique du cabinet Xerfi publiée le 3 octobre. Dans un contexte morose (chiffre d'affaires à + 0,8 % en 2015, + 1,4 % en 2016), l'étude recommande au secteur de prendre « un virage éco-responsable pour répondre aux préoccupations alimentaires des Français ».
Concurrence : Isabelle de Silva vise la GMS
La nouvelle présidente de l'Autorité de la concurrence, Isabelle de Silva, fait de la GMS un « axe de vigilance prioritaire », rapporte l'AFP. Et plus particulièrement les cas de rapprochements de centrales d'achat. Les commissions des affaires économiques du Sénat et de l'Assemblée nationale ont confirmé Isabelle de Silva au poste de présidente de l'Autorité le 12 octobre.
Serge Papin, contre les négociations annuelles
Selon Agra, le 4 octobre, Serge Papin, président de Système U, a déclaré espérer la fin du principe de négociation annuelle entre fournisseurs et distributeurs. « La négociation permanente apporterait plus de régulation et plus de possibilité d'adaptation des prix aux fluctuations des prix des matières premières agricoles. »
Ceta : Matthias Fekl se veut rassurant
Alors que les manifestations anti-Ceta (l'accord économique et commercial global entre l'UE et le Canada) se multiplient, Matthias Fekl, secrétaire d'Etat au Commerce français, s'est voulu rassurant : « Les Canadiens ont accepté 42 indications géographiques françaises (…) Les Etats-Unis en veulent au Canada d'avoir consenti une série de conditions sur l'agriculture notamment. Le Ceta fixe des standards élevés que les Etats-Unis ne veulent en aucun cas avoir. » Le texte devait être formellement approuvé par le Conseil de l'UE hier 18 octobre, avant d'être signé le 27 octobre à Bruxelles.
Coopération agricole : concours étudiant ouvert
La coopération agricole a lancé, le 1er octobre, la 2e édition de son concours national destiné aux étudiants de l'enseignement supérieur : “Inventez les coopératives agricoles de demain !”. Les dossiers des étudiants devront être élaborés en partenariat avec des coopératives agricoles. Résultats pendant le Salon de l'agriculture.
Quel avenir pour l'agriculture et le système R&D agricole français ?
Un projet coordonné par l'Acta (réseau des Instituts techniques agricoles), en partenariat notamment avec l'APCA et l'Inra, a permis le débat, le 4 octobre, autour de quatre scénarios à l'horizon 2040. Le premier est axé sur l'environnement et des marchés de plus grande proximité ; le deuxième sur l'export vers les classes moyennes émergentes avec une exigence de qualités ; le troisième aussi sur l'export fait la part belle aux industriels, à la contractualisation, la production de masse. Le dernier favorise l'action des entreprises dans un contexte libéral et de suppression de la Pac. Selon les scénarios, le rapport financements publics/privés et le rôle des acteurs clés de l'innovation ne sont pas les mêmes. L'avenir sera une combinaison de ces scénarios, comme Jacques Lemaitre, président de l'Acta, l'a rappelé : « Il n'y a pas un modèle agricole mais une agriculture plurielle (…) Il n'y a pas assez de passerelles entre agriculture et IAA. La R&D est le levier du développement agricole. La feuille de route est à bâtir. »