Elles chantent pour appeler les vaches et les chèvres
Chanter pour rassembler les vaches. C’est ce qui était pratiqué autrefois dans les pays du Nord par les femmes en estive dans les pâturages. Cette mélodie très aiguë s’appelle le kulning et permet de porter la voix pour appeler les bêtes parfois à plus de 5 km. Aliette de Laleu a choisi de faire découvrir ce chant ancestral dans sa chronique sur France Musique ce samedi 30 janvier.
Chanter pour rassembler les vaches. C’est ce qui était pratiqué autrefois dans les pays du Nord par les femmes en estive dans les pâturages. Cette mélodie très aiguë s’appelle le kulning et permet de porter la voix pour appeler les bêtes parfois à plus de 5 km. Aliette de Laleu a choisi de faire découvrir ce chant ancestral dans sa chronique sur France Musique ce samedi 30 janvier.
Il a été remis au goût du jour dans La Reine des Neiges 2 où l’héroïne Elsa entend une voie chantante mystérieuse l’appeler. Mais ce chant est très ancien. Il date probablement du Moyen-Age et il est inscrit dans la tradition des pays scandinaves. Le kulning est une mélodie très aiguë qui permet de projeter la voix très loin, parfois à plus de 5 km. C’est ce que l’on apprend en écoutant Aliette de Laleu, qui a choisi de consacrer sa chronique sur France Musique ce samedi 30 janvier à ce chant mystérieux.
Ecouter la chronique d’Aliette de Laleu sur France Musique.
La technique vocale était utilisée par les bergères pour rassembler les troupeaux d’animaux mais aussi pour communiquer entre elles, apprend -t-on dans l’émission audio de 5 minutes. La tâche estivale de ces femmes consistait à quitter le village « pour s’installer plusieurs mois ans des fäbods, des pâturages avec des fermes pour fabriquer du fromage, » explique la chroniqueuse.
Vaches, chèvres et autres animaux reconnaissent et comprennent ces chants qui s’apparentent à un véritable langage. « La tonalité et la mélodie changent en fonction des bêtes à appeler, » précise encore Alliette de Laleu. Et chaque village possède ses propres chants.