Fleuron d’Anjou veut devenir le leader des produits santé et bien-être
À l’occasion de Vegetal Connect, Fleuron d’Anjou a dévoilé ses ambitions : devenir le leader des produits santé et bien-être et passer de 70 M€ de chiffre d’affaires à 100 M€ d’ici trois ans. « Après une année 2020 catastrophique pour le végétal, 2021 s’est très bien passée et a remis la coopérative en phase dynamique », a déclaré Christophe Thibault, président de Fleuron d’Anjou. La coopérative (80 producteurs, 70 M€ de chiffre d’affaires, 50 % en légumes, 50 % en horticulture) a redéfini sa vision et ses ambitions. « Nous voulons devenir le référent santé et bien-être dans le végétal et les légumes », a-t-il précisé
Logo, Bio, HVE et digital
Une nouvelle identité visuelle a été créée, avec une fleur de lys stylisée évoquant un haut niveau d’exigence, l’appartenance territoriale, le lien à la nature. En légumes, l’objectif est de proposer une offre de plus en plus naturelle, avec le développement du bio qui va dépasser 10 %, et de la HVE, déjà obtenue par dix maraîchers. La réduction du plastique est engagée. Des solutions ont déjà été trouvées pour les bulbes (filet cellulose), les légumes-racines (carton avec rabats pour les panais…), les radis équeutés (sachet papier). Un autre axe est l’adaptation à la révolution digitale, avec un site web enrichi en informations et conseils, à partir de QR codes sur les produits, et avec la possibilité de livraison à domicile de l’offre des clients de Fleuron d’Anjou (dropshipping).
Une évolution de l’offre est prévue, avec la diversification sur des espèces santé, bien-être, et l’essor des productions. « L’objectif est d’atteindre 100 M€ de chiffre d’affaires d’ici trois ans, par développement interne et croissance externe en production et commercialisation de produits frais », indique Pascal Prat, directeur général de Fleuron d’Anjou.
Si les bulbes, en phase de renouvellement d’entreprises, sont stables, les autres familles de légumes se développent. En asperges, les plantations se poursuivent et Fleuron d’Anjou prévoit de passer de 800 t d’asperges en 2021 à 1 000 t d’ici deux ans. La mâche devrait atteindre 1 000 t dans deux ans, ainsi que le radis, en forte évolution. Et la production augmente en radis noir, panais, patate douce, carotte des sables.