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Entre sécheresse et orages : top 5 des tweets marquants d'agriculteurs
La météo met les agriculteurs à rude épreuve en ce printemps 2022. Déjà soumis à la sécheresse, certains producteurs agricoles témoignent sur twitter des dégâts sur leurs cultures subis par le manque d'eau quand d'autres voient leurs productions en partie détruites par des épisodes de grêle.
La météo met les agriculteurs à rude épreuve en ce printemps 2022. Déjà soumis à la sécheresse, certains producteurs agricoles témoignent sur twitter des dégâts sur leurs cultures subis par le manque d'eau quand d'autres voient leurs productions en partie détruites par des épisodes de grêle.
Ce ne sont pas les quelques goûtes de pluie de ces derniers jours qui rassurent les agriculteurs, pire à la sécheresse s’est parfois ajoutée la grêle pour certains. Tour d’horizon des réseaux sociaux avec le top des tweets d’agriculteurs les plus marquants.
Avant/après la grêle sur une culture d’orge
Etienne Fourmont, alias @agrikol, éleveur laitier dans la Sarthe, a partagé vendredi 20 mai sur twitter les dégâts causés par la grêle sur ses cultures d’orge et dans une moindre mesure sur les maïs et les blés.
Avant / après la grêle 🥺😢 pic.twitter.com/0W5GmYMoRM
— Etienne Agri (@agrikol) May 20, 2022
« Une météo favorable est indispensable »
Philippe Hennebert, agriculteur à Minorville en Meurthe-et-Moselle, se désespère sur twitter des « crevasses » dans son sol argileux, et écrit qu’ « une météo favorable est indispensable pour que ce blé puisse arriver à maturité sans casse »
Une météo favorable est indispensable pour que ce @blé puisse arriver à maturité sans casse
— philippe hennebert (@Phhennebert) May 22, 2022
les crevasses dans ce sol argileux le démontre @intercereales @GroupeCAL pic.twitter.com/Xjg87evKcs
Ca sent la catastrophe
Christophe B., agriculteur dans la baie de Somme, s’inquiète pour sa part dimanche 22 mai de l’apparition des premières fleurs de lin textile dans ses champs. « Sur des plantes très très irrégulières en hauteur qui font entre 10 et 50 cm, ça sent la catastrophe suite à la sécheresse », écrit-il sur le réseau social. Il estime que dans les zones « les moins poussantes », le lin ne sera peut-être pas récoltable.
😳
— ChristopheB. (@agritof80) May 22, 2022
Premières fleurs de lin textile ce matin
Sur des plantes très très irrégulières en hauteur qui font entre 10 et 50cm, ça sent la catastrophe suite à la sécheresse.
Les zones les moins poussantes ne seront peut-être pas récoltables.😔#ILoveLinen#FrAgTw pic.twitter.com/v1s3ShuQ7p
« Quel métier à la con ! »
Baptiste Pineau, arboriculteur dans le Nord de la Vendée, exprime pour sa part son dépit après une averse de grêle sur son verger de pommes : « bien finir le week-end avec une averse de grêle quel métier à la con ! », lâche-t-il sur twitter.
Bien finir le weekend avec une averse de grêle 😓 quel métier à la con 🤬@ClimatVendee @VergersEcoResp #FrAgTw #grele #orage #degoute #pommes #verger pic.twitter.com/YcSJOhPSmA
— Pom Pom (@batistepineau) May 22, 2022
Des soucis insoupçonnés
Antoine Thibaut, éleveur laitier en Normandie, expliquait pour sa part le jeudi 19 mai sur le réseau social un souci moins connu entrainé par le manque d’eau pour un éleveur comme lui. Du fait du manque d’eau, du lisier épandu il y a quatre semaines sur une prairie est encore présent sous forme de particules sur les feuilles. Impossible d’enrubanner donc sans risquer des problèmes d’appétences chez ses vaches laitières.
Le manque d'eau peut entraîner des soucis... insoupçonnés 💩 pic.twitter.com/OZME96kOmg
— Antoine Thibault (@AgriSkippy) May 19, 2022