En Montbéliarde : Exportation d’animaux record en 2019
Le nombre de pedigrees export a dépassé la barre symbolique des 20 000 l'année dernière. Une belle progression qui pourrait malheureusement connaître un sérieux coup de frein à cause de la pandémie de coronavirus.
Le nombre de pedigrees export a dépassé la barre symbolique des 20 000 l'année dernière. Une belle progression qui pourrait malheureusement connaître un sérieux coup de frein à cause de la pandémie de coronavirus.
« Quelque 20 556 pedigrees export ont été délivrés en 2019 par Montbéliarde Association, soit une hausse de + 29,8 % par rapport à 2018 (15 831) qui était déjà une année exceptionnelle », a annoncé Montbéliarde association. Plusieurs facteurs se sont conjugués pour expliquer le phénomène. L’offre en génisses était présente. « Coopex Montbéliarde (groupe Umotest) et Montbéliarde du Jura, notamment, se sont dotés d’outils (centre de rassemblement) et d’équipes aptes à répondre à de grosses demandes, et une fois n’est pas coutume, les conditions sanitaires de la France et des pays destinataires étaient en phase. »
L’Algérie se taille la part du lion, mais...
Avec plus de 16 200 pedigrees délivrés (79 %) l’Algérie est de très loin la première destination des animaux. Le Maroc occupe la seconde place (2584 pedigrees, soit 12,6 %). Le Sénégal complète le podium avec 453 pedigrees délivrés. L’année 2020 a commencé sur de bonnes bases avec plus de 1800 pedigrees enregistrés en janvier. Mais la pandémie de coronavirus pourrait casser cet élan si elle devait perdurer. Mais nous n'en sommes pas là. « La situation, notamment avec l’Algérie, est devenue plus compliquée. Si ses frontières ne sont pas actuellement fermées, le confinement qui a été décrété complique l’exportation d’animaux vers ce pays, mais les échanges ne sont pas totalement bloqués », explique Jean-Paul Brun de Coopex. « Ce ralentissement conjoncturel met un frein momentané aux efforts de l’Algérie pour améliorer son autonomie alimentaire via notamment l’importation de génisses montbéliardes. Espérons que cela ne dure pas trop longtemps pour eux comme pour les éleveurs de Montbéliardes », souligne Jean-Paul Brun.