Emmanuel Macron se penche sur la biodiversité avec les ONG de protection de l’environnement
Le Congrès mondial de la Nature va se tenir à Marseille du 3 au 11 septembre. L’occasion pour le président de la République, en déplacement dans la Cité phocéenne, d’échanger avec les associations françaises de protection de l’environnement. La rencontre a eu lieu le 31 août 2021. La biodiversité était au centre des discussions.
Le Congrès mondial de la Nature va se tenir à Marseille du 3 au 11 septembre. L’occasion pour le président de la République, en déplacement dans la Cité phocéenne, d’échanger avec les associations françaises de protection de l’environnement. La rencontre a eu lieu le 31 août 2021. La biodiversité était au centre des discussions.
A deux jours du Congrès mondial de la Nature organisé par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui se tiendra à Marseille du 3 au 11 septembre, le président de la République a reçu le 31 août les principales associations françaises de protection de l’environnement, dont le WWF, Greenpeace, FNE et la LPO.
« Emmanuel Macron a très honnêtement convenu qu’il n’avait pas mesuré l’importance de la biodiversité par rapport à celle qu’il accorde au climat ». C’est ce qu’a confié Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), à Agra Presse.
L'agriculture mise en cause
Lors de cette première rencontre du quinquennat dédiée à la biodiversité, les associations ont souligné les effets de l’agriculture, considérée comme l’une des premières causes du déclin des espèces sauvages aux côtés de l’artificialisation des terres et du développement des espèces invasives. Selon Arnaud Schwartz, président de France Nature Environnement (FNE), « Emmanuel Macron a conscience que nous devons réduire les pesticides, mais qu'il faudra se battre au niveau européen lors de la présidence française, et même au niveau international, pour que les agriculteurs puissent vivre de leur travail ». Le président Macron a également confirmé sa volonté de renforcer les soutiens financiers et humains aux aires sous protection strictes, qui doivent atteindre 10 % du territoire dès 2022. Reconnaissant quelques avancées sur Notre-Dame-des-Landes ou Europa city, Allain Bougrain-Dubourg continue d'estimer à l'issue de ce rendez-vous que « la biodiversité a été le parent pauvre de ce mandat ».
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