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Dans l’Essonne, un nouvel épisode de tensions entre agriculteurs et gens du voyage

Dans l’Essonne, le 14 juin, des gens du voyage ont détruit l’équivalent d’un chemin dans une parcelle de blé. Les agriculteurs ont réagi en bloquant le jour même deux ronds-points avec leurs tracteurs.

Tout est allé très vite. Dans l’Essonne, lundi 14 juin, une dizaine d’agriculteurs ont bloqué deux ronds-points près de Vert-le-Grand et Bondoufle. Une manifestation organisée sans préavis, à la dernière minute, en protestation à l’installation, quelques heures plus tôt, de gens du voyage. L'arrivée des caravanes a occasionné la destruction partielle d’une parcelle de céréales sur une bande de 300 m de long et 6 à 7 mètres de large. Les faits sont relatés dans actu.fr. Pour contourner les blocs de béton et atteindre le terrain où ils se sont installés, le cortège s'est frayé un chemin dans le champ de blé.

La manifestation des agriculteurs a perturbé la circulation des voitures et des bus intercommunaux. Les producteurs ont pu échanger avec un représentant de la préfecture de l’Essonne et ont mis fin à l’opération de barrage filtrant en fin d’après-midi. « Ce genre de mobilisation est malheureusement le seul moyen de nous faire entendre des autorités », témoigne Nicolas Galpin, agriculteur présent à la manifestation, dans le journal. L’exploitant victime de la dégradation de sa culture a porté plainte en gendarmerie. Un arrêté d’expulsion a été pris qui prévoit un départ des occupants dans les 48 h. Si ce n’est pas le cas, les agriculteurs ont l’intention de renouveler leurs actions.

Les faits divers de ce type font hélas régulièrement les titres de la presse. Il peut s’agir aussi de« teufeurs » qui investissent les champs des agriculteurs. Quelquefois, les solutions trouvées par les agriculteurs peuvent être radicales. Comme l’épandage de lisier par exemple.

Dans le département de l’Essonne, un face à face entre agriculteurs et gens du voyage a été relaté par Le Parisien en septembre 2019.

Au Coudray-Montceaux, la situation s’est envenimée et des coups de feu ont été tirés. « Nous en arrivons à des situations dangereuses », mettait en garde Sophie Primas, sénatrice des Yvelines.

L'histoire semble pourtant se répéter.

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